La Police soupçonnée d'avoir tenté de dissimuler le corps
Après l’assassinat du Professeur-étudiant Mamadou Diop, la police aurait tenté de faire disparaitre son corps. La révélation a été faite hier, lors de la conférence de presse du Mouvement pour la citoyenneté africaine, dans les locaux de la Raddho, en présence du Président Alioune Tine et du père du martyr, Mamadou Diop.
L’Association de Solidarité Internationale Samu-Sénégal, a déclaré aux Mouvements qui défendent la cause de la mort de Mamadou Diop, que la police Sénégalaise aurait tenté de faire disparaitre le corps de ce dernier, après sa mort. Bassirou Sy, président du Mouvement, en a fait la révélation. « Nous avons été reçus par le Directeur du Samu qui a baptisé une de ses ambulances du nom du martyr. Il nous a fait d’étonnantes révélations que nous ne pourrions divulguer en intégralité, ici. Mais, ce que je pourrais vous dire, c’est que la Police a tenté, quant la Suma récupérait le corps, d’interférer. Elle voulait le faire disparaitre », dira-t-il.
Le père du défunt Professeur de Lettres et étudiant à l’Ucad dira son amertume, avec la lenteur du dossier concernant la mort de son fils. Il a déclaré qu’il serait présent partout où besoin sera, pour que l’impunité soit complètement révolue au Sénégal. Avec une carrière de plus de 30 ans dans les services militaires, le père de Mamadou Diop n’en démord pas, pour que justice soit rendue à son fils. Il a ainsi accusé certaines autorités militaires comme politiques, en citant le ministre de l’intérieur Mbaye Ndiaye, de vouloir jeter le discrédit sur leurs actions.
Le président du Mouvement pour la citoyenneté africaine a, par la suite, interpellé le Président Macky Sall sur son rôle à jouer, pour régler ce différend, entre son «compagnon d’infortune» dans l’opposition, Mamadou Diop, et ses bourreaux. Il a aussi rappellé au ministre de la Justice, Aminata Touré, de respecter sa promesse de faire faire la justice.
La plainte de l’ancien commissaire Harona Sy, maitre d’œuvre de cette répression, brandie contre les défenseurs des droits de l’homme, a été démontée par le mouvement.
Cette plainte qui vise Alioune Tine de la Raddho, Seydi Gassama d’Amnesty International et Assane Dioma Ndiaye de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’homme, est assortie d’une réclamation de dommages et intérêts, à hauteur de deux milliards, ont indigné les membres du mouvement qui veulent sa comparution. Ils ont aussi demandé la levée de l’immunité parlementaire du ministre de la justice de l’époque, Ousmane Ngom, pour qu’il puisse répondre de ses actes.
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