Publié le 8 Jan 2013 - 03:15
MUSIQUE- PARTENARIAT

Bideew Bu Bess promeut le ''NTS'' version américaine

 

En collaboration avec des artistes américains, le groupe Bideew Bu Bess compte promouvoir de nouvelles valeurs à inculquer aux peuples du monde.

 

 

''Thing gonna change'' (NDLR : les choses doivent changer, en langue anglaise) est le nom du tout nouveau projet monté par Bideew Bu Bess et le batteur et percussionniste américain Tony Vacca ainsi que le mythique groupe américain de hip-hop Last poets. Le projet vise à créer ''un pont entre l'Amérique et l'Afrique'' à travers le concept ''Senegal-America project''. ''Nous voulons avec ce projet changer les mentalités et montrer que le problème des Noirs, le problème des Afro-Américains est le problème de l'humanité'', a relevé Tony Vacca qui faisait hier face à la presse.

 

La rencontre s'est tenue dans l'enceinte du centre socioculturel Joseph Ndiaye de Gorée. Pour Bideew Bu Bess, ''Thing gonna change'' est une manière de promouvoir ''un nouveau type de Sénégalais''. Ils veulent ainsi aller vers un changement radical mais positif des populations. Pour atteindre les objectifs, a dit Tony Vacca, de plus larges partenariats vont être noués avec divers artistes sénégalais. En attendant, Bideew Bu Bess va faire des tournées et organiser des workshops aux Usa et au Sénégal pour sensibiliser les masses.

 

Un single est déjà composé et enregistré aux Usa. Son titre est ''Thing gonna change''. Il est un peu comme l'hymne du projet. Il marque aussi la première production de Bideew Bu Bess dans ce projet. Tony Vacca est tombé amoureux du groupe lors de leur première rencontre aux Usa. Les frères Sall y étaient pour un festival à Memphis où il représentait le Sénégal. Tony Vacca les a découverts grâce au groupe de rap sénégalais ''Gokh bi system'' établi au pays de l'oncle Sam.

 

Le choix de tenir la conférence de presse à Gorée n'était pas fortuit. ''C'est une sorte de pèlerinage pour nos invités'', a indiqué Baïdy Sall. Ce que confirme Abiodun Oyewole de Last Poets : ''je suis allé à la Maison des esclaves et j'ai senti l'enfer que nos grands-parents ont vécu. Je n'ai jamais cru qu'un jour je viendrais en Afrique. Aujourd'hui mon cœur est rempli de tristesse''. Gagné par l'émotion, le vieux rappeur n'a pas hésité à se laisser aller. Il a versé de chaudes larmes après avoir délivré le témoignage triste d'un homme qui avait le cœur lourd.

 

BIGUÉ BOB

 

 

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