Le calendrier des examens
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Les ministres de l’Education nationale, Mamadou Talla, et de la Formation professionnelle, Dame Diop, ont tenu un point de presse, hier, au ministère de la Santé et de l’Action sociale, après le point sur la Covid-19. Ils ont annoncé les modalités de la reprise des cours et les dates des examens.
Le Conseil des ministres du 17 juin 2020 a adopté la décision de reprise des cours, le jeudi 25 juin 2020, pour les classes d’examen de l’enseignement général et de la formation professionnelle et technique. Hier, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, et son homologue de la formation professionnelle, Dame Diop, ont tenu un point de presse au ministère de la Santé et de l’Action sociale pour expliquer les fondements de cette décision et donner les modalités de cette reprise. Celle-ci concerne toutes les classes d’examen : terminale, 3e, CM2, les classes d’examens professionnels d’Etat et les élèves maitres. L’arrêt des cours est fixé au 28 août 2020.
Les examens sont prévus à partir du 21 août 2020. Le calendrier a été dévoilé. CFEE/Entrée en 6e : à partir du 20 août 2020. Le Bfem est prévu à partir du 14 septembre 2020 et la session de remplacement à partir du 15 octobre 2020. Concernant le Baccalauréat, l’anticipée de philosophie est fixée au 12 août 2020. Le Bac technique se tiendra à partir du 31 août 2020. Le Bac général à partir 2 septembre 2020 ; la session de remplacement à partir du 12 octobre 2020. Les examens professionnels sont prévus du 3 août au 30 septembre 2020.
‘’Le calendrier scolaire sera donc réaménagé par décret pour intégrer la période d’examens prévue durant tout le mois de septembre et le début de la nouvelle année scolaire dans la première semaine du mois de novembre 2020. Pour la mise en œuvre de ce calendrier, le ministère de l’Education nationale, en relation avec celui chargé de la Formation professionnelle, compte, plus que jamais, sur la synergie d’actions qui a prévalu depuis le début de la crise, entre tous les acteurs : départements ministériels, autorités administratives, élus territoriaux, syndicats d’enseignants, société civile, parents d’élèves, partenaires techniques et financiers, etc.’’, annoncent-ils dans un communiqué conjoint.
Pour les classes intermédiaires, les modalités de passage des élèves des classes intermédiaires en classes supérieures seront définies par un sous-comité pédagogique. Les propositions de passage, selon les ministres, seront faites avant le 31 juillet 2020.
En ce qui concerne l’année scolaire 2020-2021, la décision est prise de démarrer les activités d’enseignements-apprentissages par des séances de consolidation.
‘’Relever ensemble de nouveaux défis’’
Les deux ministres ont aussi insisté sur le déroulement des enseignements-apprentissages dans des conditions optimales. De ce fait, ils invitent à relever ensemble de nouveaux défis dont : la prise en charge sanitaire et l’appui psychosocial nécessaires des enseignants et élèves, en cas de contamination, et la prise en compte des risques d’inondation en cette période hivernale corrélée à l’existence des abris provisoires dans certaines localités. Ils insistent aussi sur l’adaptation des contenus pédagogiques et des modalités d’organisation des examens et concours, la continuité pédagogique pour les classes intermédiaires. Pour tous ces points évoqués, soulignent-ils, des propositions sont faites dans la note d’orientation additive finalisée qui a été mise à disposition des autorités administratives et académiques hier.
Mamadou Talla et Dame Diop ajoutent ‘’que la volonté de tous les acteurs de sauver l’année scolaire sera toujours sous-tendue par le respect strict du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies (CRGE) en vue de garantir la sécurité sanitaire des apprenants et des enseignants’’.
Toutefois, ils préviennent : ‘’Comme vous le savez, malgré les efforts considérables fournis par notre pays pour endiguer cette pandémie, à l’instar de presque tous les pays du monde, la situation perdure. Ayant pris l’option forte de miser sur le développement du capital humain comme pilier du Plan Sénégal émergent, notre pays se doit d’adapter sa politique éducative à tous les contextes, particulièrement à la situation sanitaire actuelle, afin de renforcer sa résilience efficace. Dans cette dynamique de reprise progressive de l’activité économique et sociale, découlant de l’allègement des restrictions liées notamment à l’état d’urgence, les ministères concernés ont pris les dispositions nécessaires pour reprendre les enseignements et apprentissages dans les meilleures conditions possibles, à travers une démarche inclusive et suivant les modalités résumées’’.
AIDA DIENE