Publié le 8 May 2012 - 19:37
VALERIE TRIERWEILER

"Carla Bruni ne connaissait pas les codes de la politique"

 

Hier elle devait "se pincer pour [s']assurer que tout était réel", aujourd'hui Valérie Trierweiler semble déjà mesurer l'étendue des événements. Propulsée première dame, c'est une toute nouvelle vie qui se présente à cette journaliste politique, et l'enjeu est de taille : accompagner le président de la République tout au long de son mandat. Une tâche importante qui ne l'effraie finalement pas tant que ça. "C'est un peu comme si j'entrais dans mes papiers", confie Valérie Trierweiler. "Vous voyez ce film dans lequel le téléspectateur rentre et devient acteur ? C'est un peu la même sensation."

Et en prenant le fauteuil de Carla Bruni-Sarkozy, Valérie Trierweiler s'expose forcément à la comparaison avec l'épouse de Nicolas Sarkozy… qu'elle est d'ailleurs la première à faire. "Je connais la politique, je connais les médias", déclare-t-elle. "D'ailleurs, je pense que ce sera plus facile pour moi à l'Elysée que cela ne l'a été pour Carla Bruni. Elle venait d'un monde totalement étranger à celui de la politique. Elle n'en connaissait pas nécessairement les codes."

Mais si Valérie Trierweiler connaît ces fameux codes, elle a bien l'intention de déroger à certains. A commencer par l'emménagement à l'Elysée que la première dame préférerait éviter, bien que leur appartement du 15e arrondissement de Paris ne corresponde pas aux normes de sécurité pour un président : "Ca oblige à bloquer la rue, à contrôler tous les gens qui habitent dans l'immeuble, c'est compliqué !", explique-t-elle.

Quoiqu'il en soit la compagne du nouveau président, François Hollande, ne se voit pas en "maîtresse de l'Elysée". "Cette vision ne correspond pas à notre époque, à ce qu'attendent les femmes, je veux garder mon indépendance, j'ai besoin de subvenir à me trois fils. Je ne trouverais pas normal que ce soir l'Etat ou François qui les prennent en charge", confie-t-elle. Quant au mariage, la question reste en suspens mais Valérie Trierweiler insiste : "C'est avant tout un aspect de notre vie privée."

 

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