Juan Branco écope 9 mois de suspension
Coucou, revoilà Maitre Juan Branco, le tonitruant avocat français d'Ousmane Sonko. Il a été rattrapé par une affaire de violation du secret de l'instruction qui date de 2023. Selon plusieurs médias français, Monsieur Branco a été “condamné à neuf mois de suspension” du droit d'exercer la profession d'avocat, pour avoir violé le secret de l'instruction dans une affaire le concernant.
“L'avocat, qui conteste le principe de la convocation par ses pairs alors qu'une procédure pénale est ouverte, a fait appel. La seconde manche se jouera en 2025. [...]”, informe le site du ‘’Figaro’’ dans un article publié hier.
Cette suspension remet au gout du jour la sale affaire de viol dont a été accusée la robe noire en 2021. Dans ce dossier, rappelle ‘’Le figaro’’, Juan Branco a été mis en examen pour viol à la suite d’une main courante déposée par une jeune femme de 20 ans à Paris. Cette dernière, souligne le média en ligne, l’avait accusé de viol en avril 2021, à la suite d’échanges sur Instagram. ''Placé en garde à vue un mois plus tard, l’avocat avait évoqué une relation consentie'', lit-on sur le portail.
L'enquête qui a été ouverte par le parquet a été confiée au premier district de la police judiciaire parisienne (1er DPJ). Monsieur Branco n'avait pas hésité, pour se défendre, à aller sur les réseaux sociaux pour donner sa version des faits. ''Dans un long message posté sur Facebook, l’avocat et essayiste avait nié toute relation contrainte avec la jeune femme”, rapporte ‘’Le Figaro’’ qui ajoute : “Après une balade dans Paris, le couple se serait rendu au domicile de l’avocat, selon la version de celui-ci, puis aurait regardé un film avant d’avoir une relation sexuelle consentie. Le lendemain matin, la jeune femme l’aurait ‘embrassé’ avant de partir, assurait encore l’avocat.”
Il résulte toujours de la version de l'avocat rappelé par ‘’Le Figaro’’ que la jeune fille est revenue le soir “froide et troublée” en annonçant à son supposé bourreau qu’elle avait déposé une ‘’main courante’’ sur les conseils de deux amies.
“Pour se défendre, le pénaliste a publié une série de 21 tweets à l’été 2023 sur Twitter, dans lesquels il attaque la plaignante, le tout, en diffusant directement sur Twitter des extraits du dossier d’instruction’’. Il n’avait pas hésité à publier également des extraits du rapport d’examen médical de la plaignante, mais aussi des extraits d’auditions de témoin ou de messages entre lui et la jeune femme. “Or, le Code de procédure pénale interdit formellement à tout professionnel de la justice de ‘diffuser auprès d’un tiers’ le moindre document issu d’une instruction”. C'est ce qui lui avait valu cette procédure qui a mené à sa suspension pour neuf mois et dans laquelle il encourait jusqu'à la radiation.
L'appel étant suspensif, l'avocat français peut continuer d'exercer son métier jusqu'à ce que ce recours soit vidé, ce qui n'est pas prévu avant septembre 2025, selon ‘’Figaro’’.