Une hausse de plus de 186 milliards de francs
Les ressources totales de la loi des finances de l’année 2013 sont arrêtées à 2.531 milliards 116 millions de francs CFA, contre 2.334 milliards 786 million francs en 2012, soit une hausse de 186 milliards 33 millions de francs, a appris l’APS de source officielle.
Les députés on entamé le marathon budgétaire, vendredi, par l’examen en plénière du projet de loi de finances 2013. Selon les considérations sur le projet de loi de finances de la gestion 2013, ce montant comprend les ressources du budget général projetées à 2.450,65 milliards de francs contre 2.266,87 milliards de francs en 2012 et les recettes des comptes spéciaux du trésor fixées à 80,466 milliards de francs, contre 77,916 milliards de francs.
''Le taux de croissance du PIB réel devrait s’établir à 4,3% en 2013 contre une prévision de 3,7% en 2012. Ce regain de croissance serait porté essentiellement par le secteur primaire et secondaire’’, indique un document de la Commission des finances de l'Assemblée nationale. Le secteur primaire ''devrait se renforcer de 6,1% en 2013 à la faveur du dynamisme des sous-secteurs de l’agriculture et de l’élevage'', selon la même source.
''Le gouvernement compte poursuivre l’encadrement de la campagne agricole à travers la distribution d’engrais et de semences et à bonne date ainsi que la protection phytosanitaire mais aussi la mise en œuvre du Programme national d’investissement agricole et du Projet d’appui aux filières agricoles’’, ajoute le texte. Pour le secteur secondaire, le document mentionne que le gouvernement ambitionne de ‘’ bonifier la production industrielle grâce à une amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises à travers notamment une réduction des coûts de facteurs’’.
''En ce qui concerne le secteur tertiaire, le gouvernement entend, à travers la mise en œuvre de politique et de stratégies adéquates, poursuivre ses efforts pour le développement des différents sous-secteurs, notamment les télécommunications, les transports, le commerce et le tourisme’’, souligne le document. Le secteur quaternaire mettra l’accent sur l’éducation et la formation professionnelle, la santé, l’hydraulique urbaine et l’assainissement, la culture, le sport, l’urbanisme et l’habitat , l’emploi, la sécurité des biens et des personnes, la protection sociale. Le document cité également ''l’amélioration de la gouvernance économique et financière, la transparence budgétaire, la mise en œuvre du Programme sectoriel justice, l’accès à l’information, la décentralisation, la gouvernance locale et la lutte contre le blanchiment d’argent’’.
APS