Coumba Gawlo indispose son voisinage
Ça rouspète grave contre Coumba Gawlo Seck à la cité Djily Mbaye de Dakar. Pour cause, l’artiste-chanteuse a fait une extension de sa villa jugée ''illégale''. Un tour chez elle permet de constater la construction du mur en question qui n’est pas encore prêt mais qui a pris de la hauteur. C’est ainsi que l’association des résidents du Lotissement Djily Mbaye, créée depuis 1994, a saisi l'intéressée pour le lui signifier.
''Nous sommes partis la rencontrer chez elle pour lui faire savoir que la construction qu’elle venait d’entamer était illégale'', a confié à EnQuête un membre de l'association sous le sceau de l’anonymat. D'après lui, les faits remonteraient au 10 février dernier. Les responsables de l'association ont expliqué à l’interprète de ''Topp ma'' qu’elle était en train de construire sur le terrain d’autrui.
D'après notre source, la chanteuse aurait dit en réponse : ''J’ai des filles chez moi et je voudrais leur trouver un espace où jouer''. Les représentants de l'association lui ont fait savoir que cela ne lui conférait quand même pas le droit d’agrandir sa maison en nuisant à autrui. Mais, sans désemparer, la patronne du label ''Sabar'' leur a rétorqué : ''Combien ça coûte ?''. ''Ce n’est pas une affaire de prix, si ce n’était que cela, nous-même l’aurions acheté'', lui ont fait savoir les mandataires, à en croire notre interlocuteur. La petite réunion s’est terminée sans solution.
Cependant, la délégation a cru que Coumba Gawlo Seck comprendrait la gravité des faits et que son bon sens l'amènerait à arrêter les travaux. Mais le mur a pris de la hauteur ''alors qu’au moment où on lui parlait, elle n’en était qu’à la fondation'', déplore notre source. Aussi, l’association des résidents du lotissement Djily Mbaye compte-t-elle faire entendre raison à l’auteur de ''Bine Bine''.
Une plainte agitée
''Nous sommes légalistes et comptons user de toutes les voies de recours légales pour obtenir gain de cause. S’il faut porter plainte, nous le ferons'', a martelé notre interlocuteur. Qui renseigne que les jeunes du quartier avaient d’ailleurs menacé d’abattre le mur, mais ils en auraient été dissuadés par leurs parents pour privilégier les voies légales. Et la bataille a déjà commencé, car Coumba Gawlo aurait même déjà reçu une convocation venant de l’une des directions de l’urbanisme.
La chanteuse n'aurait pas reçu de convocation, a récusé la chargée de communication de la vedette, Anna Kane, jointe au téléphone. Mais elle s'est refusée à tout commentaire sur l'objet du litige. ''Ce n’est rien de bien méchant, Coumba est une battante, une femme qui a travaillé dur pour acheter sa maison, a juste lâché Anna Kane.