Publié le 26 Feb 2013 - 04:30

ÉCHOS DU FESPACO...ÉCHOS DU FESPACO...ÉCHOS DU FESPACO

 

Arrêt de travail à partir de 13h

 

Pendant les 8 jours que dure le Festival panafricain de l’audiovisuel et du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), les Burkinabés terminent leur service à 13h. C’est une décision du président de la République qui veut ainsi permettre à ses compatriotes de suivre cette rencontre culturelle africaine. Mais selon des observateurs, cette décision pourrait porter quelques coups de griffes à l’économie d'un pays déjà très en retard dans plusieurs domaines.

 

Honneur aux Dames

 

Le 23e Fespaco est totalement et entièrement à l’honneur des femmes. Après une première édition des Journées de la Femme africaine du cinéma créée en 2010, la Délégation générale a fait mieux cette année en nommant Chantal Compaoré comme marraine de la rencontre. En outre, tous les jurys sont présidés par des femmes, note le comité d’organisation. Et sur les 27 membres des jurys, les 14 sont des femmes. Halimata Salembé, ancienne ministre de la Culture du Burkina et pionnière du Fespaco, est ainsi la présidente du jury du plus prestigieux prix de cette manifestation : L'étalon du Yennenga. Hasard ou pas, pour la première fois, trois dames concourent dans cette catégorie : la Burkinabé Apolline Traoré avec son film «Moi, Zaphira», l’Angolaise Pocas Pascoal avec «Por aqui tudo bem», ainsi que Djamila Sahraoui d’Algérie avec «Yema». A rappeler que depuis la naissance du Fespaco, aucune femme n’a remporté l’Etalon du Yennenga.

 

Baba Hama plaide pour une meilleure prise en charge du cinéma africain

 

Le ministre burkinabé de la Culture Baba Hama a plaidé samedi à Ouagadougou pour une meilleure prise en charge du cinéma africain. Ce, pour être en adéquation avec le thème de la présente édition : «Cinéma africain et politique publique». «Cela interpelle les gouvernants africains. Le cinéma est un élément important de notre patrimoine», a-t-il dit. Dans la même optique, il a ajouté «qu’il est de plus en plus question que le cinéma, en tant qu’industrie, participe au développement de notre pays».

 

A ce titre, il a appelé à une «meilleure considération de la dimension sociale» du 7e art. «Le cinéma est un vecteur de paix et de cohésion sociale entre les peuples dans une Afrique divisée par des conflits, surtout identitaires.» Favorable à la mise en place des conditions d’émergence du cinéma africain, Hama a demandé à l’Etat du Faso de commencer par doter le Fespaco «d’infrastructures fiables».

 

 

Rassemblés par Bigué BOB

 

 

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