Pourquoi il faut être de la partie
Elles manquent de pif, ces entreprises qui minimisent la présence sur les réseaux sociaux. Pourtant, elles ont tout intérêt à être de la partie, selon des experts en la matière.
Hier, s'est ouvert à Dakar une conférence internationale sur l'impact des médias sociaux (SIM, selon le sigle anglais) sur les organisations et les entreprises. Sur initiative du cabinet ''Icompetences'', des experts en la matière venus de partout en Afrique statuent pendant deux jours sur comment les médias sociaux transforment les usages sur Internet.
De manière succincte, Frédéric Cavazza, conférencier, a démontré comment une entreprise ou une organisation peut très vite asseoir sa notoriété, quoique ''l'installation d'une marque sur les réseaux sociaux s'envisagent dans la durée ; le procédé peut être complexe''. ''J'ai proposé pour le procédé le plus simple de faire une photographie des médias sociaux, définir les noms ou les comptes afin qu'il n'y ait pas de squatteurs, mettre en place une activité de veille et après essayer d'intensifier les interactions qu'on a avec la communauté'', a suggéré M. Cavazza.
En outre, les entreprises, les hommes politiques, les institutions, les stars du showbiz... ont tout intérêt à être sur les réseaux sociaux. ''L'intérêt pour une marque, c'est de se trouver un carrefour d'audience'', a indiqué M. Cavazza. Myriam L'Aouffir du groupe France Télévision a abondé dans le même sens, estimant qu'il est impératif pour une entreprise, qu'elle soit de presse ou pas, de mener une activité soutenue sur les réseaux sociaux.
Et à en croire ces experts, Facebook est le meilleur réseau à viser. ''Facebook est le réseau social le plus visible et de loin, elle est la plate-forme où on doit voir et être vu'', selon M. Cavazza, même si, prévient-il, il n'est pas facile d'être visible sur ce réseau. ''Le problème, c'est que comme c'est la plate-forme la plus populaire, la compétition y est plus dure. C'est très compliqué d'exister dans de bonnes conditions sur Facebook'', a souligné le blogger.
Le nombre de fans ne détermine pas l'activité du profil
Par ailleurs, le nombre de fans existant ne détermine pas l'activité d'un profil. En clair, ''ce n'est pas parce qu'on a plus de fans qu'on a plein de clients. Être sur les réseaux sociaux ne sert qu'à vendre l'image de marque de l'entreprise'', avise M. Cavazza.