Microsoft lance un conseil consultatif
Microsoft 4Afrika, une des filiales du bureau régional Microsoft, créée en février 2013, change de fusil d’épaule. Il compte dorénavant s’investir pour l’émergence du continent africain, notamment à travers la mise en place d’un conseil consultatif 4Afrika, le 9 octobre dernier.
Présidé par Benjamin Mkapa, ancien président de la République de la Tanzanie avec une vice-présidence assurée par M. Mteto Nyati, directeur général de Microsoft Afrique du Sud, le conseil consultatif pour l’initiative 4Afrika, entend s’engager ''activement dans le développement économique de l’Afrique afin d’améliorer sa compétitivité sur l’échiquier international''.
Outre Mteto Nyati, directeur général de Microsoft Afrique du Sud, qui assure la vice-présidence du conseil consultatif 4Afrika, sont aussi membres Mme Marieme Jamme, présentée comme ''sénégalaise d'origine, basée à Londres, bloggeuse, technologiste et entrepreneure sociale''.
Dans un communiqué de presse parvenu à EnQuête, le conseil consultatif 4Afrika évoque les leviers sur lesquels il compte s’appuyer pour ''améliorer la compétitivité mondiale'' du continent africain. Il s’agit, selon son président Benjamin Mkapa, en collaboration avec l'équipe de Microsoft, ''de renforcer les capacités des dirigeants africains, encourager et soutenir les entreprises africaines et de mettre en valeur l'innovation africaine partout sur le continent et sur la scène mondiale''.
Par ailleurs, cet organe externe ''chargé de guider les investissements stratégiques entrepris par l’initiative Microsoft 4Afrika, et de veiller à ce que 4frika soit en phase avec les objectifs globaux de développement sur le continent africain'', devra se réunir deux fois dans l’année outre les réunions régionales périodiques. Il est aussi attendu des membres du Conseil de s’engager pour contribuer à travers 4Afrika au renforcement des capacités des jeunes leaders africains.
Selon toujours, le communiqué, ''l'Initiative Microsoft 4Afrika est bâtie sur deux convictions complémentaires. D’une part, que la technologie peut accélérer la croissance de l'Afrique, et d’autre part, que l'Afrique peut également accélérer la technologie pour le monde.''