Le nouveau chantier de El Ali Haïdar

Après celle de la mangrove en Casamance et dans le Delta du Saloum, Océanium compte œuvrer pour la sauvegarde et la restauration des bosquets de bambou dans les zones humiques du pays.
L’ancien ministre de l’Environnement et de la Pêche qui séjournait dans la capitale méridionale du pays a visité deux bosquets de bambou à Guidel et à Tamp situés à l’est de Ziguinchor, dans la commune de Niaguis. Prétextant l’opération de sauvegarde de celui de Guidel hélas attaqué par les termites, El Ali Haïdar a annoncé le lancement d’un vaste programme de sauvegarde et de restauration des bosquets de bambou.
Un programme que doit porter Océanium qui a accumulé une expérience certaine dans le cadre de la restauration de la mangrove en Casamance et dans le Delta du Saloum grâce à un partenariat public-privé. C’est cette expérience, avec les mêmes équipes techniques et de coordination ainsi que les 428 villages engagés dans le cadre de la restauration de la mangrove qu’Océanium compte remobiliser pour le succès de ce programme, qui va concerner la région naturelle de Casamance et certaines zones humiques (à forte pluviométrie), notamment les régions de Tambacounda et Kédougou.
‘’A 3 ans, le bosquet peut atteindre 20 mètres. Son rendement économique et sur le plan de la lutte contre le réchauffement climatique tout comme dans le cadre de la sauvegarde de l’écosystème est énorme’’, a expliqué, en substance, le président de l’Océanium. Selon M. Haïdar, 15 000 hectares de bosquets de bambou seront reboisés dans les 428 villages concernés avec comme objectif : un village un bosquet de bambou.
HUBERT SAGNA (CORRESPONDANT, ZIGUINCHOR)