1,7 milliard investi à Thiès
50 minibus Tata ont été mis en circulation hier à Thiès. Ce projet entre dans le cadre du programme de modernisation du transport urbain dans les régions. D’un coût global de 1,7 milliard, il va renouveler 93 véhicules du parc automobile des autocars urbains.
Thiès fait peau neuve dans le secteur du transport urbain. Le gouverneur de la région a procédé hier au lancement officiel du programme de renouvellement du parc des autocars urbains de la cité du Rail. D’un coût global de 1,7 milliard F Cfa pour 93 véhicules, le projet vise, selon le gouverneur Amadou Sy, à moderniser le secteur du transport et à désenclaver les quartiers périphériques de la ville. ‘’Le désenclavement fait partie des priorités du gouvernement. Nous voulons pouvoir assurer la mobilité des populations mais nous voulons aussi assurer surtout la sécurité des populations. Il y a beaucoup d’accidents au Sénégal et la plupart des accidents mortels ont lieu dans les villes, plutôt qu’en rase campagne. Cela semble paradoxal, parce que les gens sont supposés rouler moins vite en ville.’’
L’autorité administrative a par ailleurs demandé aux jeunes de préserver ces bus, en informant qu’ils ne sont pas des bus « Dem Dikk », mais des véhicules privés qui appartiennent à des partenaires. Ainsi, le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), Alioune Thiam, a ajouté que la mise en circulation de 50 minibus, au profit de trois GIE a été décidée, après plusieurs rencontres. Neuf lignes de transport ont ainsi été créées pour l’extension du réseau de transport.
Régularisation des Jakarta
Profitant de l’occasion, le maire de Thiès, Talla Sylla, a informé qu’il va prendre des mesures par rapport à la circulation des motos Jakarta. Il s’agit d’identifier et de former les conducteurs de ces vélos-taxis. Le maire compte aussi prendre des dispositions sur le nombre de passagers des Jakarta. A son avis, ‘’on ne peut pas avoir un vélo-taxi avec deux voire trois passagers à la fois. Il y a aussi des enfants d’un certain âge qui ne prendront plus ces vélos-taxis et les femmes enceintes’’.
Il prévoit une rencontre de concertation avec les conducteurs, la police, l’administration territoriale et tous ceux qui sont concernés par le phénomène des Jakarta. L’objectif est de donner aux populations plus de moyens de transports, mais qui respectent surtout les normes de sécurité.
NDEYE FATOU NIANG (THIES)