"La demande devient pressante."
Les greffes rénales sont à l’heure actuelle praticables par les structures sanitaires du Sénégal qui font dans la chirurgie, a déclaré, lundi soir à Dakar, le professeur Alain Khassim Ndoye, chef du département de Chirurgie de la Faculté de médecine, d’odontostomatologie et de pharmacie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
''La transplantation rénale est aujourd’hui bien possible au Sénégal. Mais pour ce faire, il faut évidemment des donneurs vivants. Dans peu de temps, il y aura beaucoup de transplantations rénales, car la demande devient pressante’’, a-t-il notamment indiqué.
Le Pr Alain Khassim Ndoye s’exprimait au cours d’un point de presse, en prélude aux 26-èmes Journées annuelles de la Chirurgie (13-15 juin à l’UCAD), organisées par le département du même nom, sous le thème : ‘’La chirurgie mini-invasive et les infections parasitaires’’.
Selon le Pr Ndoye, il n’y a actuellement au Sénégal aucun problème technique empêchant la transplantation rénale, ‘’même s’il en faut définir le cadre juridique’’ et s’assurer de la disponibilité des ‘’soins post chirurgicaux pour qu’il n’y ait pas de rejet d’organes’’.
''Aujourd’hui, a-t-il ajouté, nos patients sont devenus exigeants et réclament la greffe rénale. Ils ont le droit d’être exigeants, car nous n’avons pas le droit de les laisser mourir’’.
Il a ajouté: ‘’Il y a des progrès qui ont été réalisés sur le plan de la chirurgie de la vidéo assistée, de l’endoscopie, en chirurgie des cancers et je pense que sous peu au Sénégal, il sera possible de réaliser des transplantations puisque l’ensemble du plateau technique est disponible’’.
Une table ronde sur ‘’les greffes en chirurgie’’ et plusieurs communications scientifiques, ainsi que la restitution de résultats de recherche en chirurgie et le partage d’expériences, sont au menu des 26e Journées annuelles de la chirurgie où sont attendus plus de 120 participants venant du Sénégal et d’autres pays de la sous-région.
starafrica.com