Le tweet de Trierweiler fut « assez pénible à vivre »
La pilule ne passe pas. Ségolène Royal est toujours sous le choc de sa défaite aux législatives et du coup de poignard médiatique assené par sa rivale, Valérie Trierweiler.
Ce matin, Ségolène Royal est venue parler de son action pour le Poitou, la région dont elle est la présidente, au micro de RTL. Combattive, Ségolène ne s’est laissée aller qu’à une seule occasion : lorsque Jean-Michel Apathie lui a demandé de reparler du Trierweilergate.
Ségolène Royal est restée calme mais impossible de ne pas sentir la lassitude, l’agacement et la colère qui pointaient sous sa réponse lapidaire : « Vous me permettrez de ne pas revenir sur cette affaire. Elle a été beaucoup commentée », avant de baisser la garde et de confesser, le regard dur : « Elle a déjà été assez pénible à vivre ».
Blessée, Ségolène Royal l’a en effet été à plus d’un titre : en tant que candidate, bien sûr, mais également en tant que mère et qu’ ex-compagne du président de la République. Son échec aux législatives, elle le vit, comme elle l’a répété ce matin, comme « une trahison. Un coup extrêmement dur. »
Mais l’élue socialiste a plus d’un tour dans son sac et a promis qu’elle était toujours aussi déterminée à servir son pays. Elle a assuré n’avoir « rien demandé », mais a confié qu’elle sera utile dans la fonction « qui (lui) sera proposée ». « Cela aura lieu ? », lui a alors demandé le journaliste. « J’imagine », a répondu dans un sourire Ségolène Royal.
Et qui pourrait lui proposer quelque chose à part le président de la République en personne ? Une belle revanche, en perspective.
Voici