Publié le 28 Sep 2019 - 18:49

Zéros gagnants…

 

Imaginons un Sénégal où il n’y a pas de déchet, pas d’enfant dans les rues et pas de bidonville. Pour le moment, nous sommes loin de ce tableau idyllique tellement les déchets sont une réalité, des enfants sont toujours dans les rues et des bidonvilles présents dans toutes les grandes agglomérations.

Ambitieux rêve présidentiel, pour le moment.

La bonne nouvelle est que ce rêve est possible. Il est même largement à notre portée. Si des pays l’ont réussi, c’est parce que nous aussi Sénégalais pouvons le faire. Nous avons toutes les capacités et tous les moyens pour y arriver. Reste le plus grand défi : nos mentalités. Les habitants des pays qui les ont réussis fonctionnent avec des mentalités beaucoup plus propres, constructives et conquérantes que les nôtres. 

La vision exprimée par le président de la République à avoir « zéro déchet, zéro enfant dans les rues et zéro bidonville » au Sénégal doit être lue comme un appel solennel à tous pour paver le chemin à une vie et un environnement meilleurs pour nos enfants et nos petits-enfants. Tout le monde doit y répondre et chacun doit se poser cette question : « quelle doit être ma contribution pour en faire une réalité concrète et palpable »?

« Zéro déchet, zéro enfant dans les rues et zéro bidonville » exigent du travail, de la sueur et des sacrifices qui en valent vraiment la peine. Les fruits sont immédiats : meilleure santé, meilleur environnement, meilleure économie, meilleure respectabilité. Il n’y a aucun doute que ces zéros sont gagnants. Relevons ensemble ces défis avec des mentalités plus propres, constructives et conquérantes pour notre Sénégal. Les élus et les responsables nommés par le chef de l’Etat doivent être aux avant-postes dans ces nobles combats pour le bien-être et mieux-être continuels de tous. Si le président de la République, avec l’appui de tous, gagne ce pari, il aura réussi haut la main son mandat.

Mamadou Sy Tounkara

Conseiller spécial du président de la République

Section: 
Vivre pour la raconter : A la mémoire de mon BFEM, à la mort en face, à mon petit frère
Analyse Économique Comparative : Le Sénégal face à la Guinée, un dépassement temporaire ?
La ligne radicale du Premier ministre Ousmane Sonko l'emporte sur la ligne modérée du Président Diomaye Faye
LE JOOLA, 23 ANS APRÈS : Un appel à la justice et à la dignité pour les familles des victimes
Sénégal : Quand l’urgence devient méthode
POUR PRÉPARER LA RUPTURE AVEC LE NÉOCOLONIALISME : PASTEF DOIT REDEVENIR L’ORGANISATEUR COLLECTIF DU PEUPLE!
Abdou Diouf, la RTS et la mémoire nationale : Encore une occasion manquée
ET SI ON PARLAIT D’INSERTION DES JEUNES A LA PLACE D’EMPLOI DES JEUNES
Tourisme, culture et artisanat : Une articulation stratégique pour le développement
ÉGALITÉ EN DANGER : L’alerte d’Onu Femmes
DU CAPITAL A LA CONNAISSANCE : Transformer la fuite en source, le Brain Drain en Brain Gain
Un cri de cœur pour les clubs sénégalais : Sauvons notre football local  
Matériel agricole au Sénégal : Entre modernisation promise et réalité du terrain
La souveraineté en partage : La diaspora sénégalaise au cœur du financement national
Un champ est une école vivante : Ode à l’intelligence de la terre et à la pédagogie du vivant
Le PRES en partage : Le pacte de Monza entre Sonko et la diaspora
SERIE : LE MONDE TEL QUEL ! : L’ONU à 80 ans : Une occasion cruciale de renouveau
La tentation du parti-État : Un glissement révélateur
DE LA CONSOMMATION À L’INVESTISSEMENT : FAIRE DE LA DIASPORA LE MOTEUR DE LA CROISSANCE SÉNÉGALAISE
Ousmane Sonko en Italie : Quand la diaspora devient un pilier du projet national