Publié le 30 Jul 2012 - 10:29
GUINÉE ÉQUATORIALE-BIENS MAL ACQUIS

Des organisations au secours du fils Obiang Nguéma

 

 

L’Observatoire international des droits de l’Homme (OITDH) et des organisations non gouvernementales françaises et africaines se sont élevés contre le mandat d’arrêt lancé par les autorités judiciaires françaises contre Théodorin Nguema Obiang, 2e vice-président de la Guinée Équatoriale. Lors d’une rencontre organisée récemment à Paris (France), ces différentes structures ont exprimé leur indignation et dénoncé ce qu’elles ont qualifié de ''justice du plus fort'', note un communiqué reçu à EnQuête. Animant la rencontre, Carlos Fardon, président de l’Observatoire, a fait remarquer que ce mandat d’arrêt est ''une atteinte flagrante à la souveraineté d’un État''. En outre, il a estimé que c’est une manipulation et un acharnement qu’exercent les juges Roger Le Loire et René Gourmand contre Théodorin Nguema Obiang, le fils du président équato-guinéen. Le juge Roger Le Loire, chargé depuis un an et demi de l'enquête sur l'affaire dite des biens mal acquis, avec son collègue René Grouman, avait diffusé le jeudi 12 juillet dernier, un mandat d'arrêt contre Théodorin Nguema Obiang, 43 ans, accusé de détournement de fonds publics, de blanchiment, d'abus de biens sociaux et d'abus de confiance. ''Aujourd’hui, après investigations, nous avons découvert que c’est William Bourdon, un des membres fondateurs de l’organisation anticorruption Transparency international et Sherpa et conseiller du président Hollande, qui est derrière cette machination. Et c’est lui qui a actionné les juges Le Loire et Gourmand. Mais nous disons non à cette atteinte à la souveraineté de l’État équato-guinéen'', a ajouté Fardon. Ses camarades et lui ont fait part des différentes actions entreprises pour arrêter le processus : ''Le président de la République française a été saisi ainsi que le ministre de la Justice français. Nous avons entrepris toutes démarches nécessaires pour montrer que c’est une cabale. D’ailleurs, ce mandat d’arrêt est sur le point d’être annulé, car les autorités françaises se sont rendues compte de la supercherie'', a-t-il dit.

 

 

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