Une réponse à la demande de l’Etat
Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack, Serigne Mboup, pense que l’usine de textile Domitexka Saloum peut offrir des emplois aux jeunes, tels que le souhaite l’Etat du Sénégal. Il l’a dit au ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, qu’il recevait à Kaolack.
Un forum sur l’emploi des jeunes s’est tenu à la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack. A cette occasion, le ministre de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Dame Diop, a effectué une visite à l’usine textile Domitexka Saloum. Le président de la Chambre de commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack, Serigne Mboup, soutient que cette unité textile installée à Kahone peut être une réponse à l’emploi des jeunes.
En effet, renseigne M. Mboup, des partenaires seraient prêts à reprendre l’unité de tricotage. Ce qui réjouit Dame Diop dont la visite entre dans le cadre de la promotion de l’emploi, particulièrement celui des jeunes. ‘’Cette entreprise de textile recrute à ce jour 200 jeunes et a une perspective de recruter 2 000, voire 3 500 avec ses partenaires. C’est à saluer’’, a applaudi le ministre.
Par ailleurs, pour Serigne Mboup, il faudrait que l’Etat les accompagne davantage. Il considère que la protection douanière et l’encadrement doivent être renforcés. Ainsi, il demande la création de conditions adéquates qui présentent des priorités comme la valorisation du marché local et la protection douanière.
Aujourd’hui, regrette M. Mboup, ‘’l’Etat importe beaucoup de tissus. Ici, on n’importe pas nos matières premières. C’est une usine qui fabrique des tissus 100 % sénégalais’’, informe-t-il. Dame Diop en est bien content et dit avoir été surpris par la qualité de la technologie, mais aussi l’ingéniosité des travailleurs. ‘’Nous sommes là pour accompagner l’initiative. Ce que nous avons vu à l’usine, avec l’accompagnement de l’Etat, les choses vont se concrétiser, beaucoup d’emplois pourront être créés à Kaolack. Les jeunes de cette région ont des modèles’’, soutient le ministre. Il assure que les mécanismes ne manquent pas. ‘’Il faut toujours aller vers ces genres de rencontres (le forum), s’inscrire sur les plateformes et instruments de création d’emplois. L’argent est le dernier maillon de la chaîne. Il faut croire en soi. Avec 450 milliards F CFA, l’objectif sera atteint, car la territorialisation des actions est de mise’’, croit Dame Diop.
AIDA DIENE