La fin d'un long stress
Le championnat sénégalais de football de Ligue 1 a pris fin hier avec la victoire finale du Casa Sport de Ziguinchor à l'issue de la 6e et dernière journée des play-offs. Enfin ! Oui, enfin ! Car la saison, pourtant jouée en deux poules avec de surcroît moins de matches qu'en 2010-2011, semblait interminable. Avec ce bout du tunnel, les dirigeants du foot sénégalais peuvent pousser un ouf de soulagement après une saison tellement stressante, hachurée par plusieurs facteurs. D'abord, les violences préélectorales qui ont fait se tirer en longueur les compétitions nationales. Ensuite, le déroulement des matches également émaillés de violences imposant une trêve forcée.
De fait, les dirigeants, notamment de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), ont été à plusieurs reprises pris entre le marteau des décisions impopulaires de la Commission de discipline qui ont failli interrompre définitivement la saison, et l'enclume de la pression des clubs et de leurs supporters qui menaçaient de boycotter les compétitions. Et le comportement des ''autorités'' du foot sénégalais donnait l'impression d'incompétence notoire car tout rimait avec amateurisme béat dans un championnat ''professionnalisé'' il y a deux ans.
Depuis que le Sénégal a décidé de passer à un palier supérieur, rien n'a changé fondamentalement. Le niveau des arbitres a encore été décrié par les acteurs et les férus de foot. Amadou Diop alias ''Boy bandit'', membre de l'encadrement technique du Jaraaf à l'époque, disait durant la saison 2010-2011 que ''nos arbitres n'avaient pas le niveau''. Cette saison, le désormais ex-coach du Casa Sport, Demba Ramata Ndiaye, a fait savoir que ces hommes en noir ''ne sont (en fait) contre personne mais plutôt nuls''.
Espérons que toutes les erreurs seront corrigées pour permettre à notre football d'avancer, gage de bonne performance au niveau africain.
Adama Coly
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