‘’Les populations de la commune souffrent énormément’’
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à la mairie de Grand-Yoff, veut mettre un terme aux difficultés que vivent les populations de cette commune qui, à ses yeux, souffrent énormément. Cheikh Bakhoum compte, à cet effet, apporter une nouvelle démarche pour le rayonnement de cette municipalité.
Le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) était, hier, au centre Aminata Mbaye de Grand-Yoff, pour l’inauguration d’une salle multimédia en faveur des enfants déficients intellectuels. Une occasion pour le candidat à la mairie de Grand-Yoff de revenir sur les difficultés que vivent les populations de cette commune. ‘’Vous avez constaté qu’on est dans une commune extrêmement démunie d’infrastructures. Les populations souffrent énormément dans beaucoup de quartiers. Je pense que la mairie doit avoir une nouvelle démarche, une nouvelle approche, un projet inclusif qui permettra d’accompagner les jeunes, les femmes, mais surtout changer le cadre de vie de Grand-Yoff’’, a soutenu Cheikh Bakhoum, candidat de Benno Bokk Yaakaar dans la commune.
Pour pallier ces défaillances, il indique que sa coalition a présenté un projet ambitieux pour la municipalité, afin de relever les défis du changement. Il est d’avis que ce projet qu’il défend est bien accueilli par les populations et pense qu’elles choisiront largement la coalition présidentielle.
Le candidat de BBY ne s’est pas privé de fustiger le bilan du maire sortant. Cheikh Bakhoum affirme qu’il a échoué sur beaucoup de plans, durant ses sept ans de gestion. Le directeur général de l’ADIE convoque, à ce propos, les ‘’réalisations incomplètes’’. ‘’Je ne vois pas sur quoi on peut se glorifier. Pendant sept ans, aucun chantier n’a été complètement réalisé. C’est dommage, nous n’avons pas de stade municipal, ni de foyer des jeunes, encore moins de poste de santé qui marchent correctement. Le Samu municipal est complètement dégradé, la voirie aussi, l’assainissement, on ne s’en occupe pas… Il y a énormément de difficultés à Grand-Yoff’’, insiste Cheikh Bakhoum.
Ce dernier martèle que Madiop Diop n’a pas compris grand-chose et ne devait d’ailleurs même pas se présenter à ces élections, au regard de son bilan.
Revenant sur l’objet de la rencontre, le directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat a indiqué avoir été saisi par la directrice du centre Aminata Mbaye, pour l’implantation de cette salle multimédia. ‘’Quand on a fait la visite, on a vu la qualité des enseignements réalisés dans ce centre. Je pense que c’était le seul dispositif qui manquait et nous avons sauté sur l’occasion. Nous avons tenu à ce que ce centre fasse partie d’un projet important pour l’éducation qui nous a été confié par le président de la République Macky Sall’’, indique-t-il.
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar explique, en outre, que cette salle intelligente a été réalisée dans un délai très court, pour permettre à ces enfants de pouvoir s’outiller sur le plan informatique et se former grâce au digital. Il a promis également de lancer un appel à tous les membres du gouvernement pour appuyer le dispositif de ce centre. ‘’C’est beaucoup d’enfants qui sont au Sénégal qui doivent bénéficier de services spécifiques. Ce centre a besoin d’un certain nombre de spécialistes assez rares dans le pays. Il faudrait qu’on trouve les moyens de pouvoir le doter des spécialistes qu’il faut pour permettre aux enfants de réussir’’, poursuit-il.
Pour sa part, la directrice du centre Aminata Mbaye n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction, avec l’inauguration de cette salle. Elle soutient que l’acte est significatif, d’autant plus que, estime-t-elle, c’est le premier candidat reçu dans le centre. ‘’Cette salle va renforcer les apprentissages qui se font pour ces enfants déficients intellectuels’’, fait savoir la directrice du centre.
Elle renseigne, en outre, que l’établissement compte à ce jour 160 enfants répartis entre, Dakar et Saint-Louis. ‘’L’ensemble fait 180 enfants et jeunes adultes déficients intellectuels. Parmi eux, certains sont formés pour la socialisation et l’autonomisation, tandis que pour les autres, c’est l’apprentissage préprofessionnel. La finalité, c’est de les insérer au niveau des entreprises pour qu’ils aient une activité génératrice de revenus ou un métier’’, renseigne-t-elle.
HABIBATOU TRAORE