Publié le 26 Jul 2022 - 10:16
POUR MAUVAISE GESTION

Des agents d’Expresso Sénégal demandent  le départ de leur directeur général

 

Selon un communiqué consulté par ‘’EnQuête’’, quelques travailleurs d’Expresso Sénégal ‘’dénoncent et protestent contre la gestion du directeur général Radi Al Mamoun''. En effet, d’après la note, ’’depuis le lancement de la 4G en 2020, nous avons constaté l'incompétence de M. Almamoun.

Il est incapable de relancer Expresso sur le marché. Il manque de résultats mois après mois. Cela est inadmissible pour un opérateur, surtout dans le secteur des télécommunications, un secteur si porteur de croissance’’. Les travailleurs soutiennent que le DG ne cesse d’accuser à tort le personnel pour ‘’cacher ses limites quand les actionnaires et le conseil d'administration lui demandent des explications’’.

‘’Cette charge du personnel dont il parle ne fait même pas 10 % des charges totales de l'entreprise. Ce taux inclut le poids de la vingtaine de travailleurs étrangers qui ont tous un statut d'expatrié pris entièrement en charge par Expresso Sénégal, avec leurs familles,  femmes et enfants, leurs factures d'eau et d'électricité, etc. Au lieu d'être créatif et d'innover, il veut licencier des travailleurs sénégalais et les remplacer par ses compatriotes’’, alertent-ils.

Selon eux, ‘’c'est cela son véritable projet. La preuve est que les cadres sénégalais sont poussés à la sortie, depuis 2012, avec 37 % qui ont démissionné, en sus de ceux-là dont les contrats arrivés à échéance sont arrêtés. On ne fait rien pour les retenir et ils ne sont pas remplacés, ni par le personnel existant, encore moins par de nouvelles recrues sénégalaises. À la place, il fait venir ses compatriotes et leur fait signer des contrats de consultant qui nous coûtent encore plus cher’’.

Pire, ‘’comment peut-on comprendre quelqu'un qui dit vouloir maîtriser ses coûts et faire des dépenses inutiles de prestige et gabegie ? Pour exemple, citent-ils, il roule avec une voiture de 80 millions de F CFA, son compatriote et complice, le directeur technique, une voiture de 40 millions de F CFA, pendant que leurs homologues directeurs sénégalais conduisent des véhicules de 15 millions de F CFA. Au bout d'un moment,  nous avons décidé d'arrêter l'hémorragie et de réclamer son départ’’, alertent ces travailleurs qui annoncent plusieurs actions, après avoir informé l’ARTP, le ministère des Télécommunications, le ministère du Travail, le Haut conseil du dialogue social et la présidence de la République.

‘’Depuis vendredi dernier et pour toute cette semaine, nous serons en brassards rouges’’, ont-ils annoncé.

 

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