Un meilleur contrôle des données pour booster le développement
La 3e édition des Journées nationales de la géomatique ouverte, hier mardi, fermera ses portes ce mercredi. Cette rencontre de deux jours vise à apporter une nouvelle rubrique et pas des moindres dans la collecte des données au service des territoires, afin de devenir un levier incontournable de développement.
La géomatique, entendez la collecte de données sur un territoire donné via l'informatique. Pour cette troisième édition des Journées nationales de la géomatique, le thème principal est “Le géospatial au service des territoires de l’entrepreneuriat et de l’innovation”. Dans la tête des initiateurs, les données d'une manière générale et sur les territoires particulièrement constituent la base même de tout développement. Les données permettent de connaître l'existant, constituent un point de départ.
“L'objectif de ces journées sera de sensibiliser fortement sur l'importance et les opportunités de l'utilisation des données satellitaires dans la vie quotidienne. Il s'agira aussi d'essayer de susciter un vif intérêt et une participation active de la communauté pour soutenir les activités présentées ; d’identifier les partenariats potentiels et promouvoir la collaboration entre les acteurs du secteur public, privé et académique qui sont essentiels à la réussite de cette démarche”, a souligné le directeur général de l'Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), Mamadou Djigo.
“Pour ce faire, renchérit M. Djigo, il faudra mobiliser le soutien des parties prenantes pour le succès des projets et présenter les initiatives en cours dans le domaine géospatial, telles que Procasef et, enfin, d’encourager les rencontres entre les entreprises du secteur privé national”.
Le coordonnateur national du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), Mouhamadou Moustapha Dia, a, lui, fait savoir que dans le cadre du renforcement du Plan national de géomatique (PNG), le Projet cadastre et sécurisation foncière, sur le plan structurel a décaissé un investissement de “3 milliards F CFA”.
Au-delà de l'aspect financier, M. Dia a bien voulu détailler la teneur de l'intervention de son département. "Sur le plan opérationnel, nous allons contribuer à la cartographie, à la collecte des données de traitement avec les acteurs, notamment l’Anat, le Sénégal Numérique et tous les acteurs pour aller vers l’hébergement des données et se positionner également dans le cadre du Plan national géomatique sur les défis de mises à jour", a-t-il mentionné.
"Le PNG, a-t-il expliqué, est une sorte d’observatoire national des territoires. Il vise à accompagner les territoires. Nous sommes en train de finaliser la formulation du programme national de la valorisation des ressources territoriales et ces dernières ont été cartographiées. La quasi-totalité des ressources que cela soit les ressources minières, végétales, animales, pétrolières et gazières. Toutes ont été cartographiées, ont été télé détectées”.
Mamadou Diop