Hier, lors de la cérémonie de remise officielle des conclusions des Assises de la justice, Bassirou Diomaye Faye s’est prononcé sur le débat autour de sa présence ou non au Conseil supérieur de la magistrature.

Le président de la République restera-t-il au sein du Conseil supérieur de la magistrature ?

Hier, lors de la réception, au palais de la République, des conclusions des Assises de la justice, Bassirou Diomaye Faye a donné une réponse à cette question. ‘’Je ne tiens ni à rester ni à en sortir. Je suis totalement neutre à l'égard du Conseil supérieur de la magistrature’’, a-t-il fait savoir.

Le chef de l’État d’ajouter : ‘’Si les arguments du plus grand nombre ont plus de poids par rapport à la pertinence, sachez que je ne resterai plus dans le Conseil supérieur de la magistrature.’’

Pour l’heure, il estime que les raisons pour lesquelles les magistrats souhaitent qu’il y reste méritent d'être connues. Parce que, dit-il, ‘’après tout, c’est eux qu’on veut qu’ils soient indépendants. C’est la seule réserve. Ils méritent d'être écoutés. Même après les avoir écoutés, si ce qu’ils ont à me dire ne me convainc pas, je n’y resterai pas. Donc, je ne tiens absolument pas à rester là-bas. Mais je ne tiens pas forcément à en sortir, si l’on a fait des réformes…’’.  

S’agissant des autres points, comme la Cour constitutionnelle, il renseigne que sur toutes les réformes qui n’ont pas d'incidence financière et sur lesquelles il n’y a pas de désaccord, les travaux peuvent commencer rapidement, pour leur matérialisation. Pour celles qui ont des incidences financières, M. Faye renseigne qu'il faudra poursuivre les discussions en raison de la situation économique du pays, afin de voir comment absorber l'application des réformes de manière douce.

Il a annoncé d’autres assises : système politique, système de rémunération, etc.

BABACAR SY SEYE