L’intercoalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu livre sa part de vérité
Les responsables de l’intercoalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu du département de Saint-Louis se sont réunis hier au siège de l'APR pour se prononcer sur les malheureux incidents survenus la veille sur l’avenue De Gaulle. Un face-à-face avec la presse que la tête de liste départementale de Takku Wallu a saisi pour fustiger la violence dont a été victime la caravane nationale de leurs alliés dirigée par Barthélemy Dias.
Entouré par les investis et autres responsables de l'intercoalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu, le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour charger le leader de la liste Pastef. Pour lui, toutes les violences constatées depuis le début de la campagne des élections législatives sont issues des déclarations incendiaires et irresponsables d’Ousmane Sonko. Il a également dénoncé le jeu mesquin qu’il veut mener pour faire porter le chapeau des incidents à leur coalition.
‘’Ce même candidat aux propos incendiaires clame et déclame un discours séditieux pouvant mettre en péril la cohésion sociale et cela sans aucun respect. Quand le ‘gatsa-gatsa’ s’invite au sommet de l’État, porté par un Premier ministre et impliquant tout un gouvernement, il est sûr que la République est à terre. Nous condamnons fermement ces scènes de violence qu’un parti, en l’occurrence le Pastef, voudrait nous faire porter. Ce parti, fidèle à sa tradition de manipulation et de calomnie. Nous savons tous que le ‘gatsa-gatsa’ n’est pas une invention de notre coalition. L’intercoalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu est connue pour ses principes faisant de la paix et de la culture de la paix un élément essentiel, gage du vivre-ensemble et de la cohésion sociale’’, a déclaré Mansour Faye.
Revenant sur les faits, il a rappelé que des personnes faisant du ‘’gatsa-gatsa’’ leur terrain de prédilection, avec la complicité des leaders du Pastef, ont lâchement orchestré ces scènes de violence pour jeter le discrédit sur la coalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu. ‘’Le lundi 11 novembre, ils ont poussé le bouchon très loin. Sur l’avenue Macky Sall, théâtre de ces scènes de violence, des militants du Pastef se réclamant marchands ambulants ont voulu barrer la route à l’intercoalition et saboter leur convoi par des jets de pierre au moment où paisiblement les leaders de l’intercoalition délivraient leur message à la population. Des véhicules ont été caillassés, des personnes blessées et agressées verbalement. L’intercoalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu n’est ni de près ni de loin liée à cette violence qu’elle ne saurait cautionner et qu’elle condamne vigoureusement’’, a-t-il poursuivi.
La tête de liste départementale a également fustigé la vague d’arrestations ciblées de militants et de personnes disposées à assurer la sécurité de l’intercoalition. ‘’Il est donc aisé de se rendre à l’évidence que le candidat tête de liste départementale que je suis est dépouillé de sa sécurité et je suis en danger pour la poursuite de ma campagne électorale. Aussi, interpellons-nous le procureur de la République et la Commission électorale nationale autonome (Cena) face à cette situation gravissime.
À travers ces actes de provocation et de sabotage, nous avons compris que le Pastef, mal-en-point et sans espoir pour ces élections, tente une campagne de diabolisation qui, à coup sûr, ne passera pas parce que l’intercoalition Takku Wallu-Sàmm Sa Kaddu a déjà conquis le cœur des Saint-Louisiens et des Saint-Louisiennes’’, a lâché Mansour Faye.
Raison pour laquelle il a invité les populations à ne pas tomber dans les tentatives d’intimidation et à voter utilement au soir du 17 novembre pour perpétuer les valeurs de paix et de concorde pour un Sénégal stable et à porter nos candidats à l’hémicycle pour faire résonner la voix de la non-violence, a conclu le maire de Saint-Louis.
IBRAHIMA BOCAR SENE, SAINT-LOUIS