Publié le 8 Nov 2012 - 21:44

Faire face pour sauver le Sénégal

 

 

Au rythme ou vont les choses, la seule et unique question est de savoir si les Sénégalais sont conscients de la profondeur des dégâts causés par l’ancien régime. Eux qui avaient promis l’apocalypse après leur départ étaient convaincus que les mines et les bombes allaient exploser aussitôt après la passation du pouvoir.

 

 

Senghor a bâti une nation, Abdou Diouf l’a consolidée et Abdoulaye Wade en a détruit les fondamentaux en réussissant à inviter la religion dans le champ politique. La laïcité a été sévèrement remise en cause avec cet homme qui avait choisi son camp au mépris de notre loi fondamentale.

 

Aujourd’hui, certains groupes se croient investis de pouvoir de diriger ou de contrôler les actions du gouvernement comme si c’étaient eux que le peuple avait choisis le 25 mars 2012. Ils menacent l’Etat et tentent de prendre le pays en otage. Le Président de la République doit reste ferme en ne tolérant aucune dérive de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’intégrité physique des honnêtes citoyens. Les auteurs des propos aux allures de déclaration de guerre ou d’incitation à la révolte doivent être sévèrement punis par la loi.

 

Le PDS n’a qu’un seul objectif, rendre le pays ingouvernable après avoir entraîné, pendant 12 ans, notre Sénégal dans les vagues de la précarité et de l’insolence. La déclaration de l’ancien garde des Sceaux, Me Amadou Sall, pour ne pas le nommer, en est une parfaite illustration. Me Sall a osé dire publiquement à travers une télé de la place que les forces de sécurité ont refusé d’intervenir lors des dernières manifestations parce que leurs collègues gendarmes et policiers sont en prison. Une telle déclaration ne doit passer par pertes et profits, le procureur doit l’entendre pour qu’il donne les preuves de ses allégations. Me, comprenez que nous faisons entièrement confiance à nos forces de sécurité qui n’ont jamais failli à leur mission.

 

Ceux qui cherchent à déstabiliser notre pays nous trouveront sans aucun doute sur leur chemin car nous sommes convaincus que la volonté de Dieu n’amènera pas notre cher Sénégal là ou sa grâce ne peut pas nous protéger. Aucun développement n’est possible si chaque citoyen se croit au dessus des lois.

 

 

Abdou Karim Sall

APR

 

 

 

Section: 
Sonko restaure l’autorité de l’État
CHRONIQUE DE L’IMPROVISTE : Qui trop embraSe, mal éTeint
 Plaidoyer pour des télécommunications respectueuses de l’environnement en Afrique de l’ouest.
Quand la petitesse s’érige en doctrine chez PASTEF
La Psychologie au Sénégal : Perspective des acteurs sur le terrain
DES COOPÉRATIVES COMMUNALES AUX COOPÉRATIVES COMMUNAUTAIRES ET PRODUCTIVES : LE TÂTONNEMENT ET LES ERREMENTS CONTINUENT 
ACROSTICHE POUR MAMADOU BADIO CAMARA
Hommage à Y en a marre : Sentinelles d’une démocratie exigeante
LES ANNALES DE LA TRANSFORMATION PAR L’ÉDUCATION ET FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE : Évaluez pour aider, pas pour stresser : le changement de paradigme
Souveraineté vestimentaire africaine : Nécessité de promouvoir la friperie, les masques et les serviettes hygiéniques locaux
Santé au Sénégal : Un système à bout de souffle, des solutions à concrétiser
Mon analyse sur Trump et ses tarifs douaniers
Le Sénégal à la croisée des chemins : Sortir du piège budgétaire et bâtir une souveraineté économique durable
Lettre ouverte aux ministres chargés des Transports, de l’Intérieur et de la Sécurité publique
De la responsabilité de la Cour des comptes ?
Vers l’autosuffisance, la fin des importations de pommes de terre et d’oignons : Une décision stratégique à accompagner
L’éducation sexuelle des adolescents
Sénégal : Une agriculture à bout de souffle face aux défis climatiques et structurels
DENOMINATION DU BOULEVARD DE GAULE : DEBAPTISER DE GAULE POUR REBAPTISER MAMADOU DIA EST UNE  HERESIE HISTORIQUE
ADOPTER UNE METHODE CARTESIENNE POUR REALISER LES POLITIQUES PUBLIQUES