''Nous sommes tournées vers le social''
Cette 4e édition du Festigraff semble celle de la maturité. Comment le public l’accueille-t-elle cette fois-ci et en quoi diffère-t-elle des précédentes ?
Déjà, nous avons été surpris d’avoir un public aussi nombreux. Il semble que l’événement ait une très bonne image dans le pays car beaucoup de personnes nous ont confié en avoir entendu parler via le bouche-à-oreille. Ce qui est intéressant, cette année, c’est que notre public est très diversifié : il y a des parents qui viennent avec leurs enfants, des professionnels, des curieux et aussi des écoles dont les Maristes et l’école Franco-sénégalaise, par exemple.
Dans le programme du festival, il est prévu des ateliers. De quoi s’agit-il exactement et qu’est-ce qui en est sorti, artistiquement parlant ?
Cela dépend des récipiendaires encadrés. S’agissant des écoles, par exemple, les graffitis vont être regroupés et présentés à la clôture de l’événement. Il s’agira d’une restitution de l’atelier, dans le sens classique du terme. Et s’agissant des autres catégories d’apprenants, comme les graffeurs confirmés, nous avons plutôt mis l’accent sur un renforcement de la technique surtout en ce qui concerne la rapidité d’exécution des graffs, l’ajout de volumes ou la réalisation de dégradés. Les ateliers, dans ce cas précis, vont même se prolonger après le festival. Donc, il est trop tôt, aujourd’hui, pour faire un bilan de ce qui a été produit.
Y a-t-il eu des choses que vous saluez ou déplorez dans le déroulement de cette édition ?
Euh… Alors, les seuls points négatifs, c’est que certains de nos sponsors nous ont lâchés en cours de route… nous n’allons pas les citer… Mais encore, on a eu à perdre du temps à cause d’un problème de planning. Deux jours ont carrément sauté et on ne va pas pouvoir les rattraper alors que notre parrain, Mode 2, rentre jeudi en Europe. Maintenant, comme bonne nouvelle, il y a le fait que les graffeurs étrangers invités ont très vite épousé notre philosophie du graffiti, qui est résolument tournée vers le social.
Sophiane BENGELOUN
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