Publié le 13 May 2024 - 06:34
AÉROPORT INTERNATIONAL BLAISE DIAGNE  

La douane saisit 500 g d’amphétamine 

 

Cinq cents grammes ! C'est la quantité d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) que les agents du bureau des douanes de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ont saisi dans un bocal.

Selon un communiqué de la Division de la communication et des relations publiques des douanes parvenue à la rédaction d'’’EnQuête’’, la drogue a été découverte dans un colis "express" en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis. La saisie a poursuivi le document, fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des douanes et confirmé par le laboratoire de la Division de la police technique et scientifique (DPTS).

Une opération de livraison surveillée a permis, selon la même source, d’appréhender quatre individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un Sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.

Cette opération, a indiqué le document, entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie "express", qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.

L’Administration des douanes, a conclu la note, réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

L’amphétamine (DCI) est une substance sympathicomimétique aux effets anorexigènes et psychoanaleptiques. L'amphétamine est utilisée chez les enfants et adultes dans le traitement du TDAH, de la narcolepsie, de l'obésité et des troubles de l'hyperphagie boulimique, mais son usage non médical est criminalisé dans la plupart des pays du monde. Ses usages non médicaux incluent l'amélioration de la performance sportive et l'usage récréatif comme euphorisant, stimulant et aphrodisiaque.

L'amphétamine est utilisée lors de guerres et de conflits armés pour améliorer la performance, principalement dans le cadre de privation de sommeil et d'amélioration de la vigilance.

Sa dépendance, qui se manifeste par une tolérance accrue, est associée à des troubles de mémoire ainsi qu’à des difficultés décisionnelles et à des troubles du raisonnement verbal. Certains symptômes évoquent ceux de la schizophrénie paranoïde. Ces effets peuvent perdurer même lorsque la drogue n’est plus consommée, mais ils disparaissent souvent à terme. L’injection d’amphétamine est associée aux mêmes risques d’infection virale (VIH et hépatites) que les drogues injectables telles que l’héroïne. Les cas de décès directement imputables à l’amphétamine sont rares. La dose létale minimale chez les adultes non dépendants est estimée à 200 mg.

 

Section: