Le juge décortique le référé sur difficulté de la Cimenterie
La cimenterie Dangote de Pout se pliera-t-elle à la décision de justice valant son expulsion des terres que lui réclament les héritiers de feu Serigne Saliou, le défunt khalife général des Mourides ? C'est la question que nous nous posions hier, plus de deux mois après l’arrêt de la Cour d’appel de Dakar, rendu le 17 juillet dernier, ordonnant la libération des emprises illégalement occupées par le cimentier dans la forêt classée de Pout, Eh bien ! Il faut savoir que le tribunal des référés s'est penché hier sur ce dossier, mais surprise de taille, les conseils de la célèbre cimenterie n'étaient pas présents.
Le juge qui a mis l'affaire en délibéré, a donc pris acte de cela. Une absence d'autant plus incompréhensible qu'aucun début d’exécution en direction d’un quelconque démantèlement, aucune recherche de nouveaux terrains de relocation, n'a été noté. Les travaux de construction de la centrale électrique se poursuivent de plus belle, nuit et jour.
Si les travailleurs chinois qui ont construit l’usine ne sont plus visibles, leurs effectifs ayant été sensiblement réduits, par contre, à côté de la forte colonie de techniciens indiens, on enregistre désormais la présence d’une nouvelle catégorie de travailleurs, à la peau noire, qui se fonderait aisément parmi les autochtones. Renseignement pris, les villageois indiquent qu’il s’agit d’ouvriers en provenance de Haïti.
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