‘’Le Sénégal est sur la voie d’une croissance durable et inclusive’’
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget estime que du point de vue macroéconomique, les conditions sont favorables pour une croissance durable et inclusive. Birima Mangara présidait, hier, la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale.
Des finances publiques maîtrisées, une inflation mesurée par le déflateur du PIB, une amélioration des marges budgétaires et du déficit budgétaire. Voilà les résultats que le Sénégal a enregistrés au cours de l’exercice de l’année 2014.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qui a rappelé, hier, ces résultats à l’occasion de la revue annuelle conjointe de la politique économique et sociale, estime que du ‘’point de vue macroéconomique, certaines conditions initiales semblent être plus favorables pour une croissance plus soutenue, durable et inclusive’’. En 2014, renseigne Birima Mangara, le taux d’inflation est à -1,1% alors qu’il était de +0,7% l’année précédente. De même, une nette amélioration a été notée dans le déficit budgétaire qui est passé de 400,4 milliards, c’est-à-dire 5,4% du PIB en 2013 à 391,7 milliards en 2014.
En outre, le ministre délégué chargé du Budget informe que le gouvernement est toujours dans une logique d’endettement prudente. C’est pourquoi, dit-il, l’encours de la dette publique en 2014 est à 53,1% du PIB, contre 45,2% en 2013. Ce qui fait que l’endettement du Sénégal reste toujours en dessous de la norme de l’UEMOA qui est de 70%.
Lors d’une visite du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan à la Direction de la Comptabilité publique et du Trésor, le directeur général Daouda Sembène avait évalué le taux d’endettement du Sénégal en valeur absolue à plus de 3 000 milliards de F Cfa.
Aussi, au cours de l’année 2014, le gouvernement du Sénégal a lancé plusieurs projets et programmes dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’énergie, de la bonne gouvernance. Cependant, Birima Mangara est d’avis que ‘’pour une meilleure atteinte de nos objectifs de croissance, il nous faut apporter des réponses immédiates et ciblées aux préoccupations du monde rural et du secteur privé’’. Il poursuit : ‘’Nous devons trouver les ressorts pour assurer l’autosuffisance alimentaire, et également, permettre au Sénégal de devenir producteur d’un certain nombre de biens et services. Cela veut dire que le secteur privé doit être de plus en plus satisfait du climat des affaires favorable à l’investissement et à la création d’emplois pour garantir sa compétitivité.’’
La revue annuelle conjointe a regroupé des membres du gouvernement, de la société civile, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des élus locaux… Ensemble, ils vont faire une évaluation de l’état d’avancement des politiques publiques.
ALIOU NGAMBY NDIAYE