''Ce qui me brise le cœur...''
Considérée comme la plus déterminée des quarante candidates à Miss University Africa, Éva Ndiaye a représenté le Sénégal au Nigeria. De retour au Sénégal, Awa, de son vrai nom, confie son expérience et ses projets à EnQuête.
Vous avez été élue ''miss la plus déterminée'' du concours. Qu’est-ce qui vous a valu cette distinction ?
J’étais très surprise d'entendre mon nom au moment où on donnait les trophées. Très surprise vraiment. Pour dire vrai, je ne m’y attendais pas du tout. Je me dis que je dois cette nomination à mon amour pour le Sénégal. Je me donnais à fond pour honorer mon pays. Je me disais tout le temps que je n’étais pas au Nigeria pour moi-même mais pour représenter un pays, donc, je n’avais pas le droit de perdre. Je me disais qu’à défaut d’apporter la couronne, il me fallait un prix. [Les organisateurs] ont dit avoir porté leur choix sur moi parce qu’ils ont vu en moi la détermination et le sérieux, mais aussi et surtout que je tenais à ce que je faisais.
Vous avez dit ''surprise'', est-ce parce que vous trouviez les autres plus belles que vous ?
Pour dire vrai, l’élection n’était pas du tout facile. Il y avait 40 filles moi y compris et ce n’était pas facile de se dire la plus belle d’entre elles. Encore que ce n’était pas la beauté qui comptait. Celle qui a gagné a juste eu plus de chance que nous. Elle a ses défauts et qualités comme toutes les autres filles. Et celle qu’on trouvait être la plus belle n’a finalement pas gagné. Celle qui est arrivée première nous a toutes surprises, mais elle le mérite quand même.
Vous aviez perdu la couronne de miss Saint-Louis, vous en retrouvez une aujourd’hui. Comble-t-elle le vide ?
D’une part oui. Mais je n’ai pas du tout perdu la couronne de miss Saint-Louis. Je l’ai gagnée, on me l’a retirée après quelques problèmes (elle aurait caché le fait d'être mère d'un enfant, ce qui va à l'encontre des critères du concours, Ndlr). Aujourd’hui, avec l’expérience que j’ai eue au Nigeria et tout ce que j’ai appris, je suis fière. D’autant plus que cette couronne-là, je l’ai gagnée dignement, sans mauvais sort ni contrainte. Il n’y a rien dans ce couronnement qui puisse me déranger. Je suis contente.
On vous prête beaucoup de relations amoureuses dans la presse. Qu’en est-il réellement ?
Oups, ma vie sentimentale, je ne veux vraiment pas en parler. Là pas du tout.
Êtes-vous fiancé ou pas ?
Bien sûr que j’ai un fiancé !
Il vit au Sénégal ?
Non, non, il n’est pas au Sénégal. Alors tout ce qu’on raconte sur moi dans la presse people n’est pas toujours vrai. Il y en a de véridiques mais il y en a qui n’ont aucun fondement. Je suis dans un milieu où je ne peux pas empêcher qu’on parle de moi. Alors je ne dirais jamais de mal de ces journalistes qui écrivent du faux sur moi. Je veux juste qu’ils sachent que parfois cela fait mal, très mal même. On a une vie et une intimité ; si cela ne dépendait que de nous, personne n’en parlerait. Mais on n’a pas le choix.
A quand le mariage ?
Bientôt incha’Allah. J’ai des projets à mettre sur pied, d’abord. Je veux monter une association appelée ''Cœur d’enfant'' qui viendra en aide aux enfants de la rue. Il y en a beaucoup à Saint-Louis, et cela me brise le cœur. Je veux aider ces enfants qui sont en situation difficile et précaire. J’ai un autre projet d’entreprise, c’est déjà créé et on va faire dans le nettoyage des bureaux. Il me reste juste à chercher des marchés.
PAR BIGUE BOB ET SOPHIANE BENGELOUN