Convention
L'Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) et l'Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) ont signé hier une convention pour le désensablement de certaines routes et l'entretien des réseaux à Dakar et à Thiès, sur un linéaire total de 350 km. En effet, le désensablement et l'entretien des réseaux d'assainissement, ainsi que la collecte des ordures poursuivent le même objectif qui est d'assurer la propreté, l'assainissement des zones urbaines et l'amélioration du cadre de vie. L'Ageroute consacre annuellement des ressources relativement importantes pour le désensablement des routes et l'entretien des réseaux d'assainissement qui conditionnent le bon fonctionnement de la circulation sur les routes.
Parallèlement, l'UCG a été dotée depuis quelques années, de moyens adéquats pour mieux prendre en compte, la collecte des ordures et la propreté des villes et communes du Sénégal. En vue d'utiliser les ressources de l'État de façon rationnelle et optimale, l’Ageroute et l'UCG ont décidé de collaborer suivant une convention régie par le Code des marchés entre services investis de missions publiques. Cette convention va offrir sur un an renouvelable, un emploi stable à plus de trois jeunes et garantira une meilleure sécurité aux usagers et la route, améliorera le cadre de vie des populations, et contribuera à lutter contre les inondations.
Pour le directeur régional d’Ageroute, c’est important de faire travailler 300 hommes et procéder au désensablement de 350 km de routes autant sur Dakar que sur Thiès. Selon Babacar Senghor, c’est une phase test, puisqu'ils sont à une année de convention qui est renouvelable. "L’idée est d’assurer de manière continue un désensablement des routes. Au-delà on est allé plus loin, c’est d’assurer une continuité. Dans cette période hivernale aussi, on a noté des stagnations d’eaux et l’Ageroute continue à améliorer ce volet assainissement par des actions de curage et ces actions ont été confiées à l’UCG dans le cadre de la convention.
C’est une convention qui permet d’améliorer le niveau de circulation sur ces axes principaux routiers. En ce qui concerne les déficiences des réseaux d’assainissement de Dakar et les routes impraticables après la pluie, il faut savoir que la réalité est qu’aujourd’hui sur tous leurs grands projets il y a quand même un système d’assainissement. Je prends juste le dernier projet grandeur-nature le BRT c’est 15 % du budget global du projet assigné à l’assainissement. De plus en plus c’est le volet qui est pris en compte dans le cadre du financement.
Cependant, je déplore les agressions notées sur les routes. Je pointe du doigt les constructeurs d’immeuble ou de bâtiment qui déposent leurs gravats au niveau des routes et qui contribuent à obstruer ces réseaux d’assainissement. C’est un constat, les camionneurs qui ne bâchent pas leurs camions qui circulent un peu partout à Dakar, contribuent à accélérer ces stagnations d’eaux d’où l’importance de cette convention qui au-delà même du désensablement et du volet curage, va voir un peu plus", a indiqué M. Senghor.