Publié le 4 Feb 2014 - 09:29
EN PRIVÉ AVEC MAÏMOUNA SALL (MISS DAKAR 2013)

 ‘’Je veux être un leader...’’

 

 

Née à Yoff, la Miss Dakar 2013 a grandi à Ouakam où elle a fait l’essentiel de son cursus scolaire. Teint noir avec des jambes interminables et un joli sourire qu’elle considère comme sa principale arme de guerre, cette étudiante en banque finances veut aller plus loin et succéder à Marie Thérèse Ndiaye, miss Sénégal 2012.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous présenter à cette élection ?

Participer à ce concours a toujours été mon rêve. Depuis que je suis petite, je rêvais de le faire. Donc, être miss Dakar aujourd’hui, c’est un rêve qui se réalise à moitié car mon but, c’est vraiment être miss Sénégal.

 

Qu’est-ce qui dit que vous aviez des chances d’être sacrée ?

Je me dis que je peux la gagner (ndlr la finale). J’ai des chances et je crois en moi. En venant à la finale de miss Dakar, je savais que toutes les participantes étaient très belles parce que c’est toujours le cas dans ce genre de manifestation.

 

Et en les découvrant, j’ai vu qu’elles étaient très belles. Je savais qu’on ne sélectionnait pas des filles vilaines. J’avais confiance en moi et dans ma tête, je me disais juste que je serais la miss. J’ai pu vaincre ma peur et rentrer avec la couronne. 

 

L’on sent chez vous une certaine assurance. Cela repose sur quoi ?

Moi, je souris rarement. Et l’on me dit souvent que quand je souris, cela me change entièrement. Mon sourire est mon arme. A l’élection miss Dakar, je me suis servie de cela. Je me sentais rassurée.

 

On m’a dit avant de venir aussi que pour gagner, il fallait que je montre que je suis à l’aise et de me dire que je suis la plus belle au monde. J’ai fait plaisir au public et aux membres du jury. J’ai des amies qui ont été des miss et dont je tairais les noms qui m’ont donné des conseils avant de venir.

 

Vous êtes très bien entourée on peut dire ?

Non pas forcément. Mes amies qui sont d’anciennes miss ne veulent pas me donner trop de conseils au risque de m’embrouiller. Je les supplie pour qu’elles le fassent mais elles ne m’en prodiguent que l’essentiel.

 

A part miss Dakar, avez-vous participé à d’autres concours de beauté ?

Oui, j’ai été élue miss ‘’rafetna’’ en 2013. C’est une agence de mode qui l’avait organisée. J’ai fait du mannequinat qui n’a rien à voir avec les concours de beauté quand même. Je l’ai fait pour avoir un tout petit peu l’habitude des podiums et de me sentir à l’aise en défilant. Mais mon véritable objectif, c’était miss Sénégal. Je veux être l’ambassadeur de ce pays.

 

Et pour faire quoi ?

Pour participer au développement de mon pays. 

 

Comment comptez-vous vous y prendre ?

Je vois que mon pays n’avance pas. Il y a beaucoup de choses à faire. Mais moi, je veux me focaliser sur le développement du tourisme qui peut être un bon créneau. 

 

Qu’est-ce qui vous attire dans ce monde de paillettes et de strass ?

C’est un amour d’enfant. On me disait souvent, alors que j’étais toute petite : ‘’Tu es belle, tu peux être une miss’’. Je me suis mise dans la tête que cela pourrait se faire et mes amis m’ont encouragée aussi dans ce sens. Et j’ai foncé. 

 

Vous représentiez Ouakam. Comment avez-vous été accueillie après votre sacre ?

Ils m’ont bien accueillie. Ils sont tous fiers de moi. Il y avait des va-et-vient chez moi. Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. Ils m’encouragent encore. A l’école ce matin (ndlr l’entretien a été réalisé hier), c’était la grande surprise. Toute ma classe s’est mobilisée et a informé l’école. Quand je suis entrée, tout le monde a applaudi. Cela m’a marqué. Les étudiantes venaient me féliciter. J’ai failli pleurer tellement j’étais émue. 

 

Et maintenant ?

Il est vrai que je suis en couple mais je ne pense pas au mariage. Je veux plutôt me consacrer à mes études et bâtir une carrière dans le monde des finances. Je suis étudiante en banque et finances et j’ai vraiment envie de réussir dans ce domaine. Je veux être un leader et participer au développement de mon pays. 

 

 

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