Le Comité exécutif de la CAF Coupe a validé, hier lors du symposium au Maroc, la proposition de passer à 24 équipes pour la Coupe d'Afrique des Nations(CAN).

C’est maintenant officiel, la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) va passer de 16 à 24 équipes. Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) a validé l’une des recommandations du groupe de travail chargé de réfléchir sur le football continental. C’est hier que la décision a été prise dans sa ‘’Résolutions’’. C’est stipulé dans l’‘’Atelier 1. Can : compétition et cahier de charges’’. ‘’Passage à une Coupe d'Afrique des Nations à 24 équipes dès l'édition de 2019 avec un tournoi qui devra se disputer entre les mois de juin et juillet. La compétition continuera à se disputer tous les deux ans, les années impaires et exclusivement sur le continent africain et avec des sélections nationales africaines’’, note-on. Le Comité exécutif s’est réuni ce jeudi 20 juillet, c’est-à-dire au lendemain de la fin du premier symposium sur le foot africain tenu à Skhira, dans la banlieue de Rabat (Maroc)

La prochaine édition prévue au Cameroun va donc accueillir 8 équipes de plus par rapport aux précédentes. Cette nouvelle donne va inéluctablement se répercuter sur les éliminatoires qui ont déjà commencé. La première journée s’est jouée en juin dernier.

Pour les compétitions interclubs, une retouche a été également constatée. Elle concerne le calendrier. ‘’Il a été convenu par le Comité de maintenir le format actuel, mais de procéder à l'avenir à un changement de calendrier pour les compétitions interclubs qui devraient commencer à se dérouler d'août à mai’’, fait savoir la Caf.

Les techniciens sont aussi concernés par cette mutation, surtout le système des licences des entraîneurs. Selon des sources, les experts invitent à mettre fin aux diplômes d’équivalence de la CAF car ils ont remarqué que cette harmonisation a contribué à banaliser le diplôme de la CAF.

Elu président de la Caf le 17 mars 2017, le Malgache Ahmad Ahmad est en train donc petit à petit de mettre en applications ses réformes. 

Adama Coly