Publié le 4 Oct 2013 - 00:15
GESTION DES ENTREPRISES AU SÉNÉGAL

300 Pme ont disparu en 2012

 

 

Rien qu'en 2012, 300 Petites et moyennes entreprises (Pme) sont tombées en faillite et cet échec découle d'une mauvaise gestion. C'est ce que relève l'Agence de développement et d'encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) en initiant hier à Dakar un l'atelier sur la reprise et la transmission d'entreprise. L'Agence note qu'environ 40% des Pme sont défaillantes dans les cinq années suivant le changement de dirigeants. Contrairement à la création, la reprise d'entreprise met en jeu deux protagonistes à savoir un dirigeant en phase de sortie et un repreneur. Les enjeux sont énormes pour l'un comme l'autre car c'est un pari pour la survie de l'entreprise compte tenu des défis socio-économiques. C'est pourquoi, lorsqu'une transmission d'entreprise est vouée à l'échec, elle peut causer de graves dégâts tels que l'appauvrissement du tissu industriel, la disparition d'unités de production, la privation et l'augmentation du chômage. Au-delà de la disparition de l'entreprise, sa défaillance peut affecter toute une chaîne de partenaires.

D'après Bassam Chaitou, représentant du cabinet Performances Group, les entreprises sénégalaises font face à deux défis : le financement et la longévité. Dans la majeure partie du temps, l'accès au financement représente l'ultime problème des Pme après leur reprise. Et cette situation a des effets néfastes dans leur survie. A ce sujet, elle pourraient compter sur le Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) destinés à appuyer financièrement les Pme/Pmi.

Par ailleurs, M. Chaitou a indiqué que pour éviter la faillite d'une entreprise, une transmission devrait se faire 2 ou 3 ans à l'avance et exige des moyens financiers. ''La transmission ne se prépare pas seule, il faut s'entourer et s'armer lourdement afin de faire face au repreneur'', a-t-il notifié.

Ainsi, l'objectif de la rencontre est de mettre à la disposition des entreprises des outils adéquats afin de réduire de façon substantielle la mortalité des entreprises après leur reprise par un nouveau dirigeant.

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