Publié le 3 Jul 2013 - 14:37
INVESTISSEMENT

Aliko Dangote prévoit d’injecter près de 15 milliards de dollars en Afrique d’ici 5 ans 

 

Le magnat des affaires nigérian Aliko Dangote montre aux investisseurs africains et étrangers le chemin qu’il fau emprunter pour le développement du continent. Il a annoncé qu’il prévoit d’investir près de 15 milliards de dollars en Afrique dans les quatre ou cinq prochaines années, lors d’une réunion organisée à l'Université de Soweto, en Afrique du Sud, à l’occasion de la visite du président américain Barack Obama.

 «Au cours des  quatre ou cinq prochaines années, nous allons investir près de 15 milliards de dollars au Nigeria et ailleurs sur le continent. C’est un montant énorme», a déclaré le patron du groupe Dangote, sans autre précision.

L’homme le plus riche d’Afrique a rappelé, selon l’agence Ecofin, que son groupe a investi 5 milliards de dollars dans le seul secteur du ciment durant les deux dernières années. «C’était juste un avant-goût destiné à faire comprendre aux investisseurs que le fait de faire des affaires en Afrique représente désormais une grande opportunité», a-t-il déclaré.

Afrique : «un retour sur investissement de plus de 30% »

Premier africain à peser plus de 20 milliards de dollars selon le dernier classement du magazine Forbes, Aliko Dangote a d’autre part estimé qu’il est grand temps pour les investisseurs  de saisir les opportunités offertes par un continent qui commence à récolter les dividendes démographiques. «On parle d’un  continent d’un milliard de personnes, soit un peu moins que la population chinoise.  C’est dire qu’il y a beaucoup de choses à faire ici en Afrique», a-t-il précisé, notant que le retour sur investissement, sur le continent, s’élève en moyenne à plus de 30%.

Aliko Dangote a notamment évoqué les opportunités qui se présentent dans le secteur de l’agriculture.  «La population  mondiale va franchir le cap de 8 milliards dans les deux prochaines années alors que les terres arables manquent cruellement dans toutes les régions du monde, sauf en Afrique»,  a t-il expliqué.

 

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