Le Cap-Vert au chevet des migrants
La ministre capverdienne de l’Éducation, Filomena Gonçalves, a souligné, hier, la nécessité pour les États et les organisations internationales de travailler dans la solidarité, afin de résoudre les problèmes liés à l’émigration.
La question migratoire, selon la ministre capverdienne, est complexe et nécessite que les États travaillent ensemble pour trouver des solutions et régler définitivement le fléau. Madame Gonçalves s’adressait à des journalistes à l’issue d’une visite effectuée avec la ministre chargée des Sénégalais de l’extérieur au centre hospitalier de la ville de Sal pour s’enquérir de l’état de deux migrants sénégalais dont l’embarcation a été secourue mardi dernier au large du Cap-Vert, informe l’APS.
Au total, rappelle l’agence de presse, 37 Sénégalais et un Bissau-Guinéen à bord d’une embarcation en dérive dans l’océan Atlantique ont été secourus, mardi dernier, par un bateau de pêche battant pavillon espagnol et amenés au port de Sal. Ces rescapés font partie des 101 personnes qui avaient embarqué à bord de cette pirogue pour rallier l’Espagne. Les 63 autres ont perdu la vie durant le périlleux périple. La ministre insiste sur la nécessité de combattre le fléau, tout en mettant l’accent sur l’éducation, en vue de tirer pleinement profit de ces opportunités économiques.