"kolossal" Allemagne
Une seule certitude en ce qui concerne la finale de la Ligue des champions, prévue le 25 mai au stade de Wembley : ce ne sera pas un club de Sa Majesté qui succédera à Chelsea au palmarès de la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Le choix du temple londonien (comme en 2011) devait honorer le 150e anniversaire de la fondation de la Fédération anglaise de football, mais aucune équipe insulaire n'est parvenue à atteindre les quarts de finale, malgré la présence de quatre représentants en phase de poules.
La logique financière et médiatique désigne déjà un vainqueur espagnol puisque le Real Madrid devrait selon toute vraisemblance se débarrasser de Galatasaray, mardi 9 avril, après son succès (3-0) à domicile à l'aller, et que Barcelone part favori le lendemain face au Paris Saint-Germain après le nul (2-2) obtenu au Parc des princes.
Le tropisme pour Cristiano Ronaldo et Lionel Messi tend pourtant à occulter l'admirable performance du football allemand, actuellement le seul à pouvoir contrer numériquement l'hégémonie espagnole. Car si l'hypothèse d'une finale 100 % ibérique (treize ans après un Real Madrid-Valence) est plausible, il en est autant d'une affiche qui opposerait les deux ténors de la Bundesliga, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund.
Deux fois finalistes lors des trois précédentes éditions de la Ligue des champions, l'institution bavaroise fait figure de prétendant naturel à un trophée qu'elle a déjà remporté quatre fois (1974, 1975, 1976 et 2001). En mai 2012, c'est aux tirs aux buts que les hommes de Jupp Heynckes, nommé deux mois plus tôt en remplacement du Néerlandais Louis Van Gaal, s'étaient inclinés dans leur Allianz Arena face à Chelsea. A noter que les deux finalistes avaient respectivement écarté au tour précédent... le Real Madrid et Barcelone.
Lemonde