Publié le 9 Nov 2012 - 23:05
MACKY SALL À LA CLOTURE DU 5E FORUM DES PATRONS DE PRESSE D'AFRIQUE

«Le Sénégal ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans la contribution des médias»

Image, Google

 

 

Les réactions n'ont pas manquées, ce vendredi 9 novembre, à la clôture du 5ème forum des patrons de presse d'Afrique, dans la capitale sénégalaise. Le président Macky Sall qui a assisté à la table ronde sur la presse africaine, modérée par Ibrahima Mo, a eu son mot à dire sur la démarche de la presse dans notre pays, son rôle et ses enjeux futurs.

 

Ibrahima Mo interpelle le président sénégalais sur sa relation avec les médias au Sénégal. Macky Sall dira en guise de réponse que les «les médias ont joué un rôle très important dans le l'histoire du Sénégal.» Avant de poursuivre que «le Sénégal ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans la contribution des médias.»

 

Il y a eu une grande évolution dans la presse car, selon M. Sall, la presse s'exprime sur beaucoup de supports, a-t-il dit à ses hôtes. Avant de les éclairer sur le nombres approximatif des radios qui émettent notre notre pays. «Au Sénégal, vous avez prêt 200 stations de radio.» IL n'a pas manqué de préciser aux participants que «la presse a contribué à la consolidation de la démocratie sénégalaise». Avant d'ajouter qu'il a «la chance de ne pas avoir un état de grâce.»

 

À propos de la dépénalisation de la presse qui fait encore débat, Macky Sall déclare, à ce 5ème forum des patrons de presse d'Afrique, qu'il est «pour la dépénalisation des délits de presse. Mais, le journaliste doit être responsable de ses écrits».

 

Il va plus loin soutenir aux yeux des représentants de la presse africaine : «Je suis un adepte de la dépénalisation de la presse mais on doit me dire quelles sont les barrières en cas dérive.» Avis aux journalistes.

 

«On a des intrus» dans la presse

 

Dr Mo Ibrahima estime que l'aspect commercial de l'industrie de presse est ménacé en Afrique. Selon lui, les gens privilégient les médias étrangers en Afrique. «Les gens parlent sur BBC et autres médias étrangers parce qu'ils n'accordent pas assez d'importants aux médias locaux», soutient-il, avant de dire que les médias qui sont sensés être le miroir de la société donnent une visage autre au continent. «La vision de l'Afrique à travers les médias est terrible». Macky Sall viendra plutard dire que «les sénégalais préfèrent écouter les nouvelles nationales ou internationales à travers des stations locales que celles de l'étranger».

 

En ce qui concerne le financement de des médias dans notre pays, le président dit être «favorable pour l'intervention du gouvernement en ce qui concerne le financement des médias.» À propos des l'aide à presse, le président informe l'assistance que le «Sénégal dispose d'un programme de subventions pour les médias de l'ordre de 1 million de dollars (500 millions de francs Cfa, NDRL), mais affirme que le montant est trop faible». Mais il reste persuadé que certains secteurs de la presse comme l'audiovisuel demandent beaucoup de financement. «Je suis convaincu que la production audiovisuelle coûte très chère», indiquera-t-il. Malgré ces insuffisances financières dans les médias, «nous allons vers le tout numérique en 2015 et l'Afrique ne doit pas rester en retard», dit-Macky Sall.

 

À ce propos, il mentionne que les organes de presse sont financés avec l'aide à la presse. Mais, il déplore le fait que dans ce secteur de la presse, «on a des intrus».

 

Par rapport à la subvention gouvernementale pour la presse, Macky Sall estime que la presse devrait elle même fixer les critères pour l'attribution de cette dernière. Il rencherit que le gouvernement peut renoncer à certains impôts et taxes, ceci pourrait être considéré comme un moyen de soutenir l'industrie de la presse dans notre.

 

Le prochain rendez-vous des patrons de presse d'Afrique est pris en 2013 à Addis-Abeba.

 

Idelette BISSUU et #AMLF

 

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