Le chef jihadiste Abou Zeid "abattu" par les soldats tchadiens
Les troupes tchadiennes ont abattu Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors d'affrontements dans le massif des Ifoghas, a annoncé le président tchadien Idriss Déby Itno vendredi soir.
"Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est pour la première fois qu'il y a eu un face à face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid et ils ont libéré Tessalit" (extrême-nord est du Mali), a déclaré le président Déby aux corps constitués venus lui présenter leurs condoléances après l'hommage solennel rendu vendredi aux 26 soldats tchadiens morts dans le nord Mali.
Auparavant, Washington avait jugé "très crédibles" des informations faisant état de la mort au Mali de l'Algérien Abou Zeid, annoncée par des médias algériens alors que Paris s'est refusé à toute confirmation.
"Des informations circulent, je n'ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu'au bout de l'opération", avait déclaré plus tôt dans la journée le président François Hollande qui évoquait dans un discours l'opération militaire au Mali, entrée "sans doute" dans sa dernière phase, "sûrement la plus délicate".
Citant des "sources sécuritaires", la chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, avait annoncé jeudi soir qu'Abou Zeid était mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d'Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l'Adrar des Ifoghas, dans l'extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.
Jeuneafrique