Nouvelle coalition de partis politiques
Trois formations politiques ont lancé une nouvelle coalition politique dénommée Convention pour l'Alternance pacifique (CAP), alors que la Coordination de l'Opposition démocratique (regroupant la plus grande partie de l'opposition) continue d'exiger le départ du président mauritanien, a appris Xinhua de source officielle lundi. Les trois signataires de cette alliance sont l'Alliance populaire progressiste (APP) à la tête duquel se trouve le président de l'Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir, "Wiam" de l'ancien ministre des Finances Boidjel Ould Homoid et "Sawab", un parti nationaliste arabe d'obédience batthiste dirigé par le professeur d'université Abdessalam Ould Horma. Les trois partis ont en partage la participation, en juin dernier, au dialogue pouvoir-opposition, ayant conduit à d'importantes réformes constitutionnelles. Selon le document signé, le "CAP représente un cadre de concertation et de discussion de tous les problèmes posés et de suivi de la mise en oeuvre effective des clauses du dialogue national". Les trois partis ont affirmé dans un communiqué conjoint qu'ils demeurent opposés à tout nouveau dialogue pouvoir-opposition "tant que la mise en oeuvre de celui de juin n'est pas arrivée à son terme". Le dialogue de juin dernier avait abouti à la signature d'un document de base selon lequel le gouvernement s'était engagé à entreprendre un ensemble de reformes, dont certaines reste encore inachevées. Ils ont également estimé que pour sortir de toute crise politique, la Mauritanie a besoin de "l'implication de tous, majorité et opposition, partisans et adversaires du dialogue, politiques et citoyens toutes appartenances confondues".