MSAS
Hier, en marge de la rencontre entre les ‘’Bajenou Gokh’’ et le président de la République, le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a rendu publiques ses réalisations en santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescence pour l’année 2022. Elles sont nombreuses et variées, telles que répertoriées dans un document remis à la presse. Il s’agit de l’ouverture des blocs opératoires des centres de santé de Popenguine, Thiès, Mbour, Dahra Djoloff, Vélingara, Bignona, Koumpentoum et de Thiadiaye (en 2021 et 2022).
À côté de cela, figure la mise en place du couplé gagnant qui a permis la disponibilité d’un infirmier et d’une sage-femme au niveau des postes de santé pour une meilleure prise en charge de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum. À cela s’ajoutent la gratuité de la césarienne et des soins chez les enfants de moins de 5 ans (en 2022, 1 631 549 enfants de moins de 5 ans ont bénéficié d’une prise en charge gratuite et 15 222 femmes ont bénéficié d’une césarienne gratuite), la gratuité de la prise en charge des fistules (85 femmes porteuses de fistules des régions de Tambacounda, Ziguinchor, Kolda, Sédhiou et Kédougou ont bénéficié d’une prise en charge chirurgicale gratuite lors des camps mobiles de chirurgie gratuite), l’augmentation de la bourse d’études pour la spécialisation des médecins en gynécologie, pédiatrie et anesthésie-réanimation, entre autres. Cette dernière passe de 150 000 à 300 000 F CFA.
Figurent aussi sur le tableau des réalisations l’amélioration de la disponibilité des ressources humaines dédiées à la prise en charge de la santé du couple mère-enfant par le recrutement dans la Fonction publique et la contractualisation de plus de 2 000 sages-femmes d’États, d’infirmiers et de médecins, la redynamisation de la surveillance des décès maternels, néonatals et périnatals et la riposte, le renforcement de la gestion des urgences néonatales et pédiatriques, la mise en place d’un réseau de soins obstétricaux et néonatals d’urgence et leur renforcement ; l’amélioration de la disponibilité des médicaments avec la mise en œuvre des stratégies ‘’Yeksina’’ et ‘’Jeggesina’’.
...Pour les structures sanitaires des régions de Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Ziguinchor et Kolda, lit-on dans le document, elles ont bénéficié de 41 ambulances, 22 échographes, équipements pour les blocs opératoires, 89 ordinateurs, 59 photocopieuses, 59 imprimantes et 59 vidéoprojecteurs, l’enrôlement de 50 000 adolescentes pour leur autonomisation avec un volet cash transfert qui leur permet de rester le plus longtemps à l’école, l’enrôlement de 244 633 enfants âgés de 0 à 5 ans dans les mutuelles de santé.
Entre fin 2023 et début 2024, le MSAS a prévu le renforcement en réfrigérateurs de 43 banques de sang des centres de santé et de 10 établissements publics de santé pour assurer le recrutement de 200 sages-femmes d’État, 200 infirmiers et de 60 médecins spécialistes, la disponibilité permanente en sang et produits dérivés, de la réhabilitation des maternités des centres de santé de Rufisque, Guédiawaye Nimzatt, Khombole, Pout, Joal, Thiadiaye, Foundiougne, Nioro du Rip, Gossas, Mbacké, Diamniadio, Mbacké et de l’hôpital régional de Diourbel. Il figure dans l’agenda l’ouverture des blocs opératoires des centres de santé de Saraya, Maka Colibantang, Goudiry, Mecké, ainsi que l’achat de cinq ambulances médicalisées, la construction d’un bloc opératoire au centre de santé de Bambey et d’une unité de pédiatrie au centre de santé de Darou Marnane de Touba. Près de 40 techniciens anesthésistes-réanimateurs vont être formés. La prise en charge chirurgicale gratuite en routine des cas de fistules obstétricales sera assurée, de même que la digitalisation du carnet de santé de la mère et de l’enfant pour un continuum des soins.