Des projets phares de plus de 398 milliards F CFA
Plusieurs projets d’envergure sont en cours pour mobiliser et valoriser des eaux de surface. Plus de 271 milliards F CFA sont injectés dans ces différents projets. Plus de 398 milliards F CFA seront mobilisés dans ce sens. Et plus de 928 000 emplois directs et indirects seront également créés, selon les prévisions.
Le Sénégal ambitionne d’élaborer une stratégie globale et cohérente impliquant tous les acteurs chargés de la ressource, sachant que le potentiel des eaux de surface renouvelables sur le territoire national est estimé entre 40 et 50 milliards de mètres cubes par an répartis entre sept bassins versants, dont les bassins des fleuves Sénégal et Gambie, des cours d'eau au niveau de la Casamance, de la Kayanga, du Sine et du Saloum.
Plusieurs projets d’envergure sont en cours pour mobiliser et valoriser des eaux de surface. Parmi les projets à court terme, figure le Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (Preferlo- Phase 1 pour 530 millions m3/An), le Projet de mobilisation des eaux du bassin versant de Nianija-Bolong (Promoren pour 46,6 millions m3/An), le Projet intégré pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement, composante amélioration de l’hydraulicité du lac de Guiers (Pisea pour 2,36 milliards m3/An), le Projet de sécurisation de la qualité des eaux du lac de Guiers (Praseg pour 2,36 milliards m3/An).
Au total, selon le ministre de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam, plus de 271 milliards F CFA sont injectés dans les différents projets en cours. En outre, une enveloppe de plus de 127 milliards F CFA est annoncée pour d’autres projets.
D'après M. Thiam, plus de 928 000 emplois directs et indirects seront également créés.
Ainsi, la mobilisation et la valorisation des eaux de surface devront ouvrir la voie à une disponibilité continue et abondante de la ressource tout au long de l'année, offrant ainsi une opportunité pour la création d'emplois.
D'après les informations fournies par le ministre Serigne Mbaye Thiam, autour du lac de Guiers, 90 000 ha exploitables seront sécurisés, tandis que 232 000 ha de terres, dont 36 000 actuellement salés, seront mis en valeur. Ces projets, dit-il, impactent non seulement les emplois agricoles, mais aussi les activités pastorales et piscicoles. Ils devront aussi contribuer à promouvoir l'équité territoriale, à restaurer les écosystèmes et à favoriser le développement d'activités artisanales et connexes.
BABACAR SY SEYE