Publié le 9 Jul 2013 - 14:03
PR ALBERT BOURGI

 «Il faut casser la baraque de la zone franc »

 

Le professeur Albert Bourgi a estimé sur RFM qu’en ce qui concerne le zone Franc, « il faut casser la baraque ». Le professeur de Droit public à l’université de Reims, en France, s’est prononcé sur les défis économiques de l’heure, entre autres questions.

A en croire le professeur Albert Bourgi, « il faut chercher ailleurs les outils de développement, outils financiers, outils économiques dans des structures  qui soient beaucoup plus interétatiques, plutôt que d’aller soi-même s’engager dans des structures qui tournent à vide ». Et le professeur de droit public, invité sur RFM, d’indexer la zone Franc. «Il faut voir ce qu’il en est de la zone Franc. On n’en parle pas de la zone Franc. La zone Franc n’a pas changé, modifié d’un iota son fonctionnement depuis 30 ou 40 ans. Quasiment la position du trésor français reste rigide, aucune évolution».

Toutes choses qui font dire au Pr Albert Bourgi qu’ « il faut casser la baraque de la zone franc, changer, modifier fondamentalement les règles de fonctionnement, les fameuses réserves, le Trésor français qui garde la haute main. Je crois qu’il faut imaginer des formules qui fassent évoluer cette zone monétaire. Une zone monétaire qui semble assurer une certaine stabilité, mais on ne vit pas de stabilité. Au plan monétaire, il y a souvent des audaces à entreprendre, mais à la zone Franc, les mécanismes de fonctionnement, surtout de contrôle exercé par le Trésor français, ne le permettent pas».

«Au-delà des équipes et de leurs membres, ce sont les structures elles-mêmes qui sont défaillantes», diagnostique le Pr Bourgi, pour expliquer les impairs ou les difficultés des gouvernements à tenir les promesses. Mais toutefois, il a aussi posé la question des rouages financiers, bancaires et monétaires. «Si je prends l’exemple du secteur bancaire sénégalais, qui est très développé,  c’est un secteur qui n’apporte pas grand-chose au développement. C’est un secteur qui permet la circulation monétaire, sans doute, mais pour autant n’est pas un outil de développement ».

Section: 
LINGUÈRE – MISE EN PLACE DES SEMENCES 1 130 t d’arachides ont déjà été vendues aux producteurs du département
SERVICES BANCAIRES : Les attentes des usagers
VISITE OFFICIELLE AU JAPON : Diomaye Faye plaide pour une coopération renforcée
WOODSIDE PUBLIE SES RÉSULTATS DU PREMIER SEMESTRE : Sangomar a généré près d’un milliard de dollars
Diomaye au Japon
EXÉCUTION BUDGÉTAIRE : Un équilibre précaire
MISE EN ŒUVRE DU PROJET MICROGREEN : La BAD met 850 000 dollars
CROISSANCE À DEUX CHIFFRES : Le pétrole et le gaz sauvent les finances publiques
Diomaye à Tokyo
FAIM CHRONIQUE D’ICI À 2030 60 % des personnes touchées se trouveront en Afrique
Fin visite Sonko en Turquie
ENTRETIEN AVEC MOUHAMADOU BACHIR NDIAYE, SPÉCIALISTE DE LA TURQUIE : “Le Sénégal doit considérer la Turquie comme un partenaire clé pour la Vision 2050”
FORUM AFRICAIN SUR LES SYSTÈMES ALIMENTAIRES (31 AOUT - 5 SEPTEMBRE) : Dakar, capitale de l’avenir agroalimentaire africain
DAKAR-ANKARA : Les Turcs par qui les scandales arrivent
Élaboration de la politique nationale d'emploi à Kaolack
TAXES SUR LE NUMÉRIQUE ET LE MOBILE MONEY : La note salée de Diomaye-Sonko
DES OUVRIERS NOMBREUX, DES CADRES MIEUX PAYÉS : Le déséquilibre persiste
RÉFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE : Le PM dénonce les privilèges
RÉSULTATS DU DEUXIÈME TRIMESTRE DE KOSMOS ENERGY : 7 100 barils par jour dans le champ GTA
COMMERCE ET POLITIQUE RÉGIONALE EN AFRIQUE : Les conclusions de l’OCDE pour le Sénégal et la Côte d'Ivoire