Aj/Pads préconise le transfert de la capitale
Après Idrissa Seck, c'est au tour de And Jëf/Parti africain pour le développement et le socialisme (AJ/PADS) de monter au créneau pour appeler à un transfert de la capitale sénégalaise afin de venir à bout du problème des inondations. Celles-ci, notent Landing Savané et ses camarades dans un communiqué parvenu à EnQuête, confirment la nécessité de mesures radicales pour améliorer la qualité de vie des citoyens, notamment ceux de Dakar. Cela passe par une politique de décentralisation effective en faveur des autres régions de notre pays et l'arrêt de l’occupation anarchique des zones inondables.
Réitérant un appel qui remonte à 1993, AJ/Pads propose au président de la République la création de pôles régionaux capables de favoriser «un développement plus rapide et plus harmonieux» de notre pays, et pour mettre fin à la page des inondations avec leur lot de victimes innocentes et de dégâts matériels incommensurables. Dans cette lancée, AJ/Pads invite le chef de l'Etat à solliciter l’aide de la communauté internationale, action qu'il juge indispensable pour faire face aux besoins à court et long terme, des populations sinistrées.
Par ailleurs, si le Secrétariat exécutif d'AJ/Pads partage la décision du président Macky Sall de surseoir, «dans le contexte actuel», aux élections sénatoriales. Cependant, pour les prochains, il y aura nécessité d'organiser «une concertation inclusive des forces vives du pays sur la nouvelle Constitution dont il faut doter le Sénégal pour assurer à la nation la stabilité institutionnelle dont elle a besoin pour se consacrer pleinement à son développement.» À cet égard, ils estiment que les Assises Nationales sont, naturellement, le socle de cette concertation même s'il faut les enrichir des opinions des forces sociales absentes à ce «vaste forum» pour un consensus «le plus large» possible.
Abordant en dernier lieu la situation qui prévaut dans la sous région dominée par les exécutions de condamnés à mort en Gambie, le Secrétariat exécutif d'AJ/Pads lance un «appel pressent» au Président de la Gambie pour qu’il «arrête ces exécutions.»
ASSANE MBAYE