Les émeutes survenues dans Dakar après le transfèrement de Cheikh Béthio Thioune à la prison centrale de Rebeuss suscitent l'indignation des défenseurs des droits de l'Homme. Dans une déclaration commune, la Raddho, la Ligue sénégalaise des droits humains et Amnesty Sénégal condamnent ces violences indignes d'un État de droit de même que «les immixtions intempestives de l’administration et du pouvoir exécutif dans le traitement d’une affaire judiciaire».

Pour Alioune Tine, Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama, les «autorités judiciaires et l’administration pénitentiaire doivent également respecter les droits humains de Cheikh Béthio Thioune afin de lui garantir un procès juste et équitable». En outre, ils se disent «fortement préoccupés par le déferlement des manifestations violentes» des disciples «pour protester contre le transfèrement de leur leader, son maintien en détention en dépit de son état de santé précaire».

Toutefois, si les Thiantacounes sont déterminés à faire respecter ce qu'ils croient être les droits de leur guide, la Raddho, la Lsdh et Amnesty en appellent toutefois à l'usage de manifestations pacifiques conformément aux garanties offertes par la Constitution sénégalaise.

MATEL BOCOUM

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