Publié le 11 Mar 2013 - 10:33
REVUE DE PRESSE SENEGAL

Les biens mal acquis et la politique à la Une des quotidiens

 

Le menu des quotidiens du lundi  est fait d'une variété de sujets dont les plus en vue relèvent de la traque des biens mal acquis et de la politique.

 

Dans le premier lot, L'As rapporte que le Premier ministre "Abdoul Mbaye clôt le débat" se rapportant à la médiation pénale annoncée dans l'affaire des biens mal acquis. "Ça n'a pas de sens", déclare le chef de gouvernement dans des propos rapportés par ce quotidien à sa Une. "On poursuit les auditions et la justice suivra son cours", ajoute-t-il.

 

"On ne peut pas, dans une phase d'enquête, parler de médiation pénale", argumente encore Abdoul Mbaye à la Une du Soleil au sujet d'une affaire qui fait grand débat, depuis que le porte-parole du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, par ailleurs ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, a fait part de la volonté de l'Etat de proposer une médiation pénale aux personnes suspectées d'enrichissement illicite.

 

Ainsi, avait expliqué M. Coulibay, l'Etat s'engage à renoncer aux poursuites pénales contre les mis en cause, essentiellement des proches de Me Abdoulaye Wade, s'ils acceptent de rembourser, au moins 80 % des montants en cause dans l'affaire des biens présumés spoliés. Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aminata Touré, avait déclaré qu'il s'agirait là d'une position personnelle de M. Coulibaly.

 

Sur le même sujet, Le Pays au quotidien rapporte que l'Alliance des présidents de la République d'Afrique invite le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall "à la retenue". "La traque des biens mal acquis devant les juridictions françaises est de plus en plus décriée par certains chefs d'Etat africains", écrit-il.

 

"Gênés de voir leur homologue sénégalais porter plainte contre ses propres ressortissants à l'extérieur, Abidjan, Ouagadougou, Lomé, Cotonou, Brazzabville, Yaoundé, Niamey, Libreville et Malabo s'en seraient émus. À leurs yeux, c'est un précédent dangereux et un abandon de souveraineté judiciaire. Tout comme les pairs de Macky Sall ont déploré le non-respect par l'Etat du Sénégal des décisions de la Cour de justice de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)", écrit encore Le Pays au quotidien.

 

Toujours est-il que Karim Wade, un des principaux mis en cause, est ''convoqué par le procureur samedi'', annonce le quotidien Enquête. "La machine judiciaire s'emballe dans le dossier dit de la traque des biens présumés mal acquis. Le volet concernant l'ancien ministre d'Etat Karim Wade a été fermé par les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie et transmis au procureur spécial", note-t-il.

 

"Karim a encore un mois pour justifier ses milliards", écrit la Tribune. "Il sera en prison dans un mois. Des proches de Karim Wade sont convaincus que la messe est déjà dite pour le fils de l'ex-président Wade", ajoute le quotidien. Il relaie pourtant les révélations d'une voyante. "Il (Karim Wade) s'est protégé mystiquement".

 

"C'est un dossier solide, avec des témoins à la clé, que la Section de recherches de Dakar a remis à Alioune Ndao. Si pour Karim Wade, le chrono démarre vendredi prochain, certains de ses proches à l'instar de Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo risquent d'avoir un réveil difficile un de ses quatre", écrit Libération.

 

Le Populaire ouvre sur la politique en rapportant que le chef de l'Etat sénégalais "Macky (Sall) hésite entre les voies référendaire et parlementaire" pour ramener son mandat de sept à cinq ans. Des constitutionnalistes interrogés par le journal relèvent toutefois que le référendum est la voie royale.

 

Justement, Sud Quotidien se fait l'écho d'une déclaration du chef de l'Etat sénégalais en marge de son séjour à Boston, aux Etats-Unis d'Amérique. "Qu'on me juge au terme de mon mandat", déclare Macky Sall. Saisissant la balle au bond, de jeunes socialistes annoncent via Le Quotidien qu'ils travaillent d'ores et déjà "pour que Macky (Sall) n'ait pas un second mandat".

 

"Si le PS veut revenir en 2017, il faudra qu'il quitte la coalition", disent ces membres de Convergence socialiste, la structure des jeunes du PS sénégalais.

 

 

 

aps

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