Le dispositif sécuritaire maintenu
La marche non autorisée des libéraux dans la banlieue dakaroise pour protester contre la «vie chère» et l'«acharnement judiciaire», justifiée par le préfet de Pikine Mamadou Mbodji, avec l'argumentaire de «troubles à l'ordre public», était déjà en amont bien encadrée au plan sécuritaire. Et selon nos informations, le même dispositif sera maintenu pour aujourd'hui pour parer à toutes éventualités.
Tôt ce matin, il nous revient que des éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI), venus de Dakar et Thiès, ainsi que des limiers des commissariats de Pikine et Guédiawaye, sont déjà déployés dans plusieurs zones à risques de la banlieue qui, dans le jargon policier, sont nommées «foyers de tensions». Ce sont entre autres le rond-point Dominique, la Route des Niayes, Buntu Pikine, Marché Syndicat, Tally Diallo.
A ce premier dispositif s’ajoutent la mise en état d'alerte des éléments maintenus dans les commissariats de la banlieue et destinés à être des renforts en cas de besoin, deux unités mobiles prêtes à intervenir si la situation dégénérait. En plus, les RG lâchés un peu partout pourront rendre compte à qui de droit afin que le dispositif sur le terrain puisse être amélioré si nécessaire.
«Et même si la marche est interdite, nous resterons sur place le temps qu'il faudra pour sécuriser les personnes et leurs biens», souffle à EnQuête un agent déjà sur le qui-vive. A signaler que les cellules des commissariats étaient quasiment vides hier en début de matinée. Ce qui laissait supposer que c'était pour «préparer de la place» à de probables marcheurs qui seraient arrêtés.
Enquête
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