De puissantes ONG comme Transparency ou Greenepace épinglées pour opacité
Les mécanismes de financement des ONG et le contrôle de leurs comptes a intéressé deux parlementaires français. Ces derniers ont publié le «Baromètre 2012-2013 de transparence des ONG», selon Ecofin.
Dans ce rapport, le progrès de la transparence dans les associations sportives, culturelles ou caritatives a été relevé. Ce qui est loin d’être le cas des ONG les plus riches et les plus puissantes. En effet, c’est dans le flou total qu’agissent Greenpeace, Transparency International ou encore Trace, qui jouent un rôle majeur dans les processus de décision publique, en dehors de tout contrôle démocratique.
Ledit rapport nous apprend ainsi que Transparency International (TI) est financé par des entreprises multinationales comme BP, Shell, General Electric, Procter & Gamble, des institutions gouvernementales comme l’USAID ou des fondations de personnalités comme Bill Gates ou Georges Soros. Même que sa filiale britannique reçoit 60% de ses subsides du gouvernement de Sa Majesté. Aussi, d’aucuns voient dans cette situation la raison pour laquelle cette ONG serait si compréhensive avec les pays africains anglophones et si sévère avec leurs voisins francophones.
En décortiquant les comptes de Greenpeace, les deux parlementaires français ont conclu qu’«à l´évidence, Greenpeace est une organisation opaque, qui ne souhaite pas faire trop de lumière sur ses méthodes et surtout ses financements». Contactée pour se justifier, l’ONG avait fait savoir aux parlementaires qu’elle «ne discute pas avec un parti politique qui prône la violence ou des valeurs contraires à la solidarité et au respect des autres», ignorant peut-être que les deux députés n’appartenaient pas à la même formation politique, mais sachant tout de même qu’ils tiraient, eux, leur légitimité d’une élection démocratique.