Uniformes scolaires
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Lors du Conseil présidentiel sur l'insertion et l'emploi des jeunes tenu le 22 avril dernier à Diamniadio, sous l'égide du président Macky Sall, il a été décidé de généraliser le port d'uniformes scolaires au niveau national, fort de 4,20 millions de pièces pour un montant de 10 milliards par an.
La Fédération nationale des professionnels de l’habillement (FENAPH) apprécie, à sa juste valeur, cette décision du président de la République de rendre obligatoire le port de l'uniforme dans le préscolaire et l'élémentaire.
Le chargé de la communication de cette structure dans le département de Guédiawaye, Ibrahima Baldé, souligne qu’elle revêt une dimension socio-économique et sociale, et va permettre d’instaurer un climat d’enseignement apaisé et sans discrimination. "En ces temps de Covid-19 où tous les secteurs sont impactés, permettre aux artisans et entreprises de confection installées sur le territoire national d'accéder à la commande publique, est une décision salutaire.
D'autant plus que les compétences nécessaires existent. C'est pourquoi tous ceux qui parlent sur un sujet qu'ils ne maîtrisent pas, devraient laisser les professionnels que nous sommes, nous concentrer sur la faisabilité technique. La confection des masques au niveau local est un exemple récent’’, dit-il. ‘’Nous dénonçons, avec la dernière énergie, toutes les opinions nébuleuses et crypto-personnelles qui ne militent pas pour cette bonne et noble cause. Ces opinions tapies dans l’ombre ne cessent de tarauder les esprits. Une telle pratique ne peut que compromettre l’efficacité du système scolaire. Ce qui n'est de l'intérêt de personne", a soutenu M. Baldé face à la presse, hier.