''Ma vraie histoire avec Serigne Mourtalla Mbacké''
Mariée à l’un des fils de feu Serigne Bara Mbacké, Amina Niang s’est, du coup, retrouvée au cœur de l’actualité au lendemain de sa nuit de noce. Elle aurait, dit-on, reçu des cadeaux splendides de son amoureux. En se confiant à EnQuête, Amina Niang recadre les choses et dément avoir connu l'heureux élu, Serigne Mourtalla Mbacké, par l’entremise de l'ex-mannequin et jet-setteuse Adja Diallo.
Vous avez subitement fait l'actualité il y a quelque jours. Parlez-nous un peu plus de vous?
Disons que je suis la fille de Bathie Niang, le célèbre transitaire. Je tiens à préciser que je ne suis pas mannequin, je n’ai jamais été mannequin.
Vous n’avez jamais été mannequin, mais vous êtes réputée être une jet-setteuse?
Non, non! Je ne suis pas jet-setteuse!
Depuis quelques semaines, vous êtes devenue Mme Mbacké. Cela change quoi pour vous ?
Cela me fait énormément plaisir. Je pense qu’il y a beaucoup de femmes qui aimeraient être à ma place, ce qui est normal. Car mon mari est un des petits-fils de Serigne Fallou Mbacké. C’est vraiment une grande chance et cela me fait plaisir.
Et pourquoi tant de bruit autour de ce mariage ?
Franchement, je l’ignore. Je ne suis pas la première fille qui se marie et je ne serai pas la dernière non plus. Je ne sais pas pourquoi les gens parlent autant de mon mariage. Je ne sais pas pourquoi ils n’arrêtent pas de parler de çà. J’ignore où se situe le problème.
Quand avez-vous rencontré Mourtalla Mbacké ?
Je connais mon mari depuis deux ans. C’était à l’époque où je travaillais à l’aéroport (Léopold Sédar Senghor), précisément à Free Shop. Je lui livrais des parfums quand il en avait besoin. C’est ainsi qu’on a noué un lien et qu’on s’est connu.
Pourtant, il se dit que vous l'avez connu par l'entremise d'une ex-mannequin et jet-setteuse assumée, Adja Diallo...
(Elle coupe) Non, non, ce n’est pas vrai! Je suis désolée mais ce n’est pas elle qui me l’a présenté.
Adja Diallo serait l’ex-copine de votre mari...
Je n’en sais absolument rien. Et vraiment, je ne veux pas parler d’Adja.
Êtes-vous la première femme de M. Mbacké?
Non, je suis sa deuxième femme. Et contrairement à ce qui a été dit dans la presse, je ne suis pas la troisième femme de mon mari.
Vous ne craignez pas de vivre dans un ménage polygame ?
Du tout! Parce que je sais que mon mari m’aime. J’en suis sûre et certaine.
Et si votre mari épousait une troisième ?
Non, il n’y aura pas de troisième. Je pense qu’il n’y en aura jamais.
Vous êtes la femme d’un dignitaire religieux, comptez-vous changer de style vestimentaire ?
Si mon mari le souhaite, je le ferai sans problème. Cela ne me dérangerait nullement si c’est son vœu.
Vous êtes prête à vous faire «ibadou»?
Oui, pourquoi pas et même plus! C’est normal que je me plie aux volontés de mon mari. Je l’aime...
Alors, il paraît que votre mariage vous a enrichie. . .
(Elle coupe). Tout ce qui a été dit dans la presse depuis mon mariage est faux. Je n’ai pas reçu 6 millions de F Cfa comme dot. J’ai le ''niente ak tranche'' (Ndlr: une somme symbolique édictée par l’islam en guise de dot) comme tout le monde. Je n’ai pas reçu non plus une bague sertie de diamant. Mon mari ne m’a pas offert de voiture; je prends toujours le taxi. A part le fait que je suis Mme Mbacké, tout ce qui s'est dit dans la presse est faux.
Vous avez organisé votre réception dans un hôtel huppé de Dakar. C'est pas cher, comparé au ''niente ak tranche'' ?
Mon mari voulait même que j’annule cette fête. Cependant c’était ma fête à moi, pas la tienne. C’était pour ma famille et mes proches. C’était une fête que mon père m’a offerte pour me faire plaisir. C’est normal que mon père me fasse ce cadeau. Ce n’était pas une grande fête, c’était juste un cocktail, un tout petit cocktail. J’en veux beaucoup à la presse qui a sorti les fausses informations à propos de mon mariage. Et même si c'était vrai, je ne vois pas où est le problème. Mon mari a ce droit. Je suis sa femme, non pas sa copine.
Cela vous a causé du tort?
Oui, beaucoup de tort! Mais je ne parlerai pas dans la presse. Je refuse d’étaler ma vie privée dans les journaux. Je n’aime pas sortir dans les journaux (sic). Je veux juste qu’on me laisse vivre ma petite vie de femme mariée. Je pouvais sortir dans les journaux et dire partout que je suis la fille du célèbre transitaire Bathie Niang. Mais je me refuse de le faire, je ne suis pas de celles qui vont voir les journalistes pour qu’on parle d’elles.
Le nom de votre mari est très présent dans les journaux. Est-ce vrai, ce qui se raconte sur lui ?
Du tout! Mon mari est quelqu’un de très simple. Il ne traîne pas de gauche à droite. C’est quelqu’un de bien, il fait partie d’une famille religieuse. Ce qui m’a attiré en lui, c’est sa gentillesse. Mais aussi il est drôle. Oui, il me fait rigoler! Je l’aime.
PAR BIGUÉ BOB
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