Une usine de boucherie, charcuterie disponible au Sénégal en 2014
Dire que l’abattage clandestin au Sénégal est devenu un véritable danger public, revêt d’une vérité de La Palice, c’est dans ce cadre qu’une usine de boucherie, de charcuterie traiteur va être implanté au Sénégal. Et c’est le Centre culturel Keur Massar/Niacoulrab (CCKMS/N) une localité de la banlieue dakaroise qui va abriter une telle entreprise, et l’Association de coopération des femmes africaines (ACOFA) sera le maitre d’œuvre. Selon les initiateurs, un tel projet va permettre de diminuer le taux de chômage, car des jeunes vont être formés, pour la suite ils seront bien outillés pour faire assurer la relève à travers d’autres qu’ils vont inculqués leurs savoir.
A la suite de leur formation selon Maguette Dikhaté Ly qui s’exprimait hier lors d’un point de presse pour les préparatifs de la 10 anniversaires de leur structure, directrice d’ACOFA France, des kiosques vont être ouverts au niveau des marchés et d’autres endroits avec la collaboration des autorités administratives, afin de laisser ces jeunes formés par des techniciens en la matière pour vendre de la viande de qualité au niveau des hôteliers qui allaient jusqu’en Europe pour acheter de la viande.
‘’L’usine qui va ouvrir en 2014 et dont la pose de la première pierre est prévu le samedi, permettra d’avoir une bonne qualité de viande et en satisfaire à gogo et pour toutes les bourses. Les jeunes qui seront formés pour une durée de 18 mois, vont être recasés au niveau des kiosques, dans différents endroits. Et ils vont parvenir à avoir leur autonomie, et pour y arriver nous allons signer plusieurs protocoles d’accord pour faciliter leurs insertions’’ a confié Mme Ly, qui est par ailleurs la coordinatrice du projet Diguene Dieuf (femmes en action).
Selon Alain Labulle, spécialiste en agroalimentaire, il n’y pas de pays dans le monde ou la viande est valorisée, mais avec cette usine, des jeunes sénégalais vont être formés pour faire un tel travail. ‘’Il n’y a un nombre impressionnant de bouchers dans ce pays, qui pourtant chacun peut créer sa propre entreprise. Après qu’ils recevront la formation, nous allons les aider à ouvrir de petits magasins, et ils pourront prendre en charge les dépenses de leurs familles et créer des emplois. Ils vont servir aussi de relais. L’usine permettra aussi de départager la viande aux os’’ a déclaré M. Labulle
Concernant les festivités qui vont débutés demain samedi, il y aura au menu des projections de films, un panel, concert de rap avec le rappeur Big Aly qui vient de la France et d’autres artistes de la banlieue. Il faut aussi signaler que le CCKMS/N compte depuis sa création en 2003, compte à son actif, une bibliothèque, un centre de projection de films, une école maternelle et primaire, etc.
CHEIKH THIAM